Marché du travail – Bosser quatre jours en étant payé cinq: la tendance arrive

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Marché du travailLes premières entreprises introduisent la semaine de quatre jours

Travailler un jour de moins et percevoir le plein salaire? Ce n’est pas un rêve mais une nouvelle tendance internationale que de petites entreprises suisses commencent à suivre.

Image d’illustration.

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AFP

Des nouvelles surprenantes sont récemment arrivées du pays dont les habitants sont considérés comme particulièrement travailleurs: au Japon, le groupe d’électronique Panasonic veut généraliser la semaine de quatre jours. Et d’autres entreprises internationales vont dans le même sens, écrit la «SonntagsZeitung». Le concurrent de Nestlé, le Britannique Unilever, a introduit la semaine de quatre jours en Nouvelle-Zélande à titre d’essai. Les salariés perçoivent l’intégralité de leur salaire.

Le fabricant de soupes Knorr espère que cela se traduira par des employés plus heureux et plus efficaces. La société technologique américaine Bolt a annoncé qu’elle introduirait définitivement la semaine de quatre jours après une phase d’essai. Selon l’entreprise, les réunions superflues sont désormais supprimées.

En Suisse aussi, des employés peuvent profiter d’un jour de temps libre supplémentaire pour le même salaire. Ils travaillent pour de petites entreprises. Par exemple, au bureau de graphisme A+O, à Aarau (AG). Personne n’y travaille le vendredi. Le propriétaire de l’entreprise, Andreas Ott, verse à ses employés un salaire à temps plein.

Les journées sont certes intenses, mais dans le même temps, nous sommes désormais mieux organisés et plus productifs

Fabian Schneider, entrepreneur

À Soleure, l’entrepreneur Fabian Schneider a raccourci la semaine de ses employés d’un jour depuis octobre, dans un premier temps à titre d’essai jusqu’à fin mars. Les retours des employés de son entreprise d’informatique Seerow sont positifs: «Il semble bien que nous allons conserver la semaine de quatre jours. Les journées sont certes intenses, mais dans le même temps, nous sommes désormais mieux organisés et plus productifs», déclare Fabian Schneider.

(cle)

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