FootballManchester United piégé, la Roma frustrée, la Juventus suffisante
Les quarts de finale de l’Europa League se sont tous soldés par des scores serrés. Feyenoord et la Juventus ont réalisé les bonnes opérations du jour.
- par
- EBA
Défaite frustrante pour la Roma
Opposée à Feyenoord, l’AS Roma de José Mourinho se demande sûrement encore comment elle a fait pour perdre ce match (0-1). Face à une équipe néerlandaise bien rodée, les Romains ont mis un moment avant d’émerger de leurs petits souliers. Puis, peu à peu, ils ont réussi à mettre en place leur jeu, faisant reculer la troupe d’Arne Slot.
Mais voilà, la réussite n’était pas de leur côté: Dybala est sorti sur blessure à la 26e, Pellegrini a envoyé son pénalty sur le poteau à la 43e, Wieffer a ouvert le score pour les pensionnaires d’un stade de De Kuip toujours aussi bruyant (53e), et les Italiens ont passé la deuxième mi-temps à frôler l’égalisation, en vain.
Séville s’en sort par miracle face à United
Séville a débarqué à Old Trafford avec un onze remanié, aussi étrange que cela puisse paraître. C’est que les Andalous sont mal en point en championnat et que la rencontre à venir contre Valence était plus importante que leur déplacement du jour dans le Théâtre des Rêves!
Dès lors, cela n’a surpris personne de voir les Mancuniens passer sur le corps de leur hôte en début de rencontre. Très vite, les Red Devils ont pris acte des espaces présents dans l’arrière-garde sévillane. À la 14e, Sabitzer s’est retrouvé à la conclusion d’une longue action, au cours de laquelle les Anglais ont fait tourner la tête à Séville dans tous les sens. Ce même Sabitzer a doublé la mise à la 21e.
Pourtant, alors qu’une déferlante aurait pu s’abattre sur la bande à Ivan Rakitic, cette dernière a tenu le coup, contre toute attente. Mieux encore, elle a réalisé l’impensable en huit minutes, en égalisant! Malacia a eu le malheur de marquer contre son camp à la 84e, avant d’être imité à la 92e par Harry Maguire, qui décidément n’avait pas besoin de ça ces temps-ci.
La Juventus gagne pour Szczesny
Wojciech Szczesny a été incontestablement le Monsieur de ce Juventus-Sporting. Dans un premier temps, le portier polonais de la Vieille Dame a sorti plusieurs arrêts décisifs pour maintenir la tête de son équipe hors de l’eau, elle qui a été parfois malmenée par le Sporting en première période.
Puis, le cas de Szczesny n’a plus été seulement un motif d’inquiétude pour les attaquants portugais, mais pour l’ensemble des acteurs de ce match. Car à la 41e, le dernier rempart «bianconero» a dû quitter ses coéquipiers, pris d’une vive douleur dans la poitrine. Finalement, pas de problème cardiaque pour le gardien polonais, ont rassuré les médecins du club transalpin avant même la fin du match. Entre le moment de la sortie de leur coéquipier et cette annonce bienvenue, les hommes de Massimilano Allegri ont trouvé le moyen de marquer, par Federico Gatti (73e).
Jusqu’au bout, ce match a été une histoire de gardiens, puisque Perrin, remplaçant de Szczesny a sauvé les siens à la dernière minute, en sortant un double arrêt sur sa ligne.
Le Bayer freiné par une Union Saint-Gilloise pas farouche
Depuis l’arrivée de Xabi Alonso sur le banc du Bayer, celui-ci est une équipe qui compte en Europe. C’est simple, les occupants de la BayArena restaient sur une série de sept victoires de suite avant de croiser le fer avec l’Union Saint-Gilloise. Surprise, les Belges ont réussi à faire ce que ni le Bayern Munich, ni Francfort n’ont réussi à faire: tenir en échec le Bayer.
D’ailleurs, les coéquipiers de Cameron Puertas, ont longtemps cru pouvoir émerger vainqueurs de ce match, eux qui tenaient le bon bout grâce à l’ouverture du score, signée Boniface (51e). Sauf qu’un grand joueur de football en a décidé autrement. À nouveau dans la forme de sa vie après sa grave blessure aux ligaments croisés, le génial Florian Wirtz a remis les deux équipes au même niveau, à la 82e minute. Tout ça grâce à une frappe splendide à l’orée des 16 mètres.