Suisse – La pandémie n’a pas freiné l’arrivée des étudiants internationaux

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SuisseLa pandémie n’a pas freiné l’arrivée des étudiants internationaux

Une publication de l’OFS montre qu’en 2020 il y a eu une hausse de 4% par rapport à 2019 du nombre d’inscrits d’origine étrangère dans les hautes écoles suisses.

Pour la rentrée 2020, «près de 12’300 nouveaux étudiants internationaux se sont inscrits dans une haute école.

Pour la rentrée 2020, «près de 12’300 nouveaux étudiants internationaux se sont inscrits dans une haute école.

Raphael Moser

L’Office fédéral de la statistique (OFS) a publié ce mardi «L’arrivée des étudiants internationaux dans les hautes écoles suisses», un document qui «présente un panorama détaillé sur les flux d’étudiants internationaux en Suisse et ce qui les caractérise». Comme l’indique un communiqué de presse, «en 2020, malgré la crise liée à la pandémie de Covid-19 et son impact sur la mobilité, le nombre de nouveaux étudiants internationaux a continué d’augmenter (+4% par rapport à 2019)».

Pour la rentrée 2020, «près de 12’300 nouveaux étudiants internationaux se sont inscrits dans une haute école, dont 9000 dans les hautes écoles universitaires (HEU), 3000 dans les hautes écoles spécialisées (HES) et 300 dans les hautes écoles pédagogiques (HEP)» . À titre de comparaison, il n’était «que» 10’900 inscrit pour l’année académique 2017-2018. Malgré tout, l’OFS révèle de légers reculs dans les HEP et au niveau du bachelor dans les HES.

Chaque année, environ 22% des entrants internationaux ne résident pas sur le territoire suisse.

Chaque année, environ 22% des entrants internationaux ne résident pas sur le territoire suisse.

OFS2022/Capture d’écran

La publication de l’OFS présente également une série de caractéristiques de ces entrants internationaux:

  • Le motif de l’arrivée en Suisse

  • Le moment de l’arrivée

  • La nationalité des étudiants internationaux

«Les résultats indiquent que plus des trois quarts des entrants internationaux arrivent en Suisse dans le but d’étudier. Toutefois, autour de 10% arrivent en Suisse dans le cadre d’une activité lucrative et 7% pour des raisons familiales.» Cela montre qu’un sur six ne prévoyait a priori pas de commencer des études à son arrivée.

Les femmes arrivent plus souvent pour un regroupement familial (10% contre 3%) ou une activité lucrative (12% contre 8%).

Les femmes arrivent plus souvent pour un regroupement familial (10% contre 3%) ou une activité lucrative (12% contre 8%).

OFS2022/Capture d’écran

Le fait qu’ils aient divers motifs d’entrée en Suisse influe sur le moment de leur arrivée dans le pays. Bien que la majorité d’entre eux arrivent au cours de l’année de l’inscription, l’OFS note une différence: «Plus les entrants internationaux sont jeunes, plus ils ont tendance à arriver au moment de la rentrée académique, soit entre août et septembre (75% dans les HEU et 50% dans les HES/HEP). À l’inverse, les plus âgés sont souvent déjà présents sur le territoire suisse depuis au moins plusieurs mois avant le début des études (7% dans les HEU et 15% dans les HES/HEP)».

Enfin, l’OFS s’est penché sur la nationalité de ces nouveaux étudiants. «Dans les HEU, les niveaux bachelor et master de l’année 2020 se caractérisent par une augmentation par rapport à 2019 du nombre de certains ressortissants, notamment des entrants français (+4%), allemands (+ 8%) ainsi que chinois, pour qui l’augmentation est particulièrement marquée (+27%). Pour les HES et HEP, les effectifs ont augmenté de manière marquée parmi les Français (+12%) et les Allemands (+16%)»

OFS2022/Capture d’écran

La publication de l’OFS permet ainsi de voir que, «pendant l’année 2020, la pandémie a eu peu d’effets globaux sur les arrivées d’étudiants internationaux». Une situation qui semble se poursuivre pour 2021, car «les estimations obtenues montrent que, en tout cas jusqu’au mois de juillet, les effectifs d’entrants internationaux correspondent dans une large mesure avec ceux des années précédentes», conclut le rapport.

(comm/aze)

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