Ski-alpinisme: Patrouille des Glaciers: les chiffres à connaître

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Ski-alpinismePatrouille des Glaciers: les chiffres à connaître

Tous les deux ans, l’événement rassemble plus de 1600 équipes pour des courses entre Zermatt et Verbier. Les chiffres les plus marquants.

Rebecca Garcia
par
Rebecca Garcia
En 2022, aucun record de parcours n’a été réalisé. La faute à des conditions d’enneigement très compliquées.

En 2022, aucun record de parcours n’a été réalisé. La faute à des conditions d’enneigement très compliquées.

Patrouille des Glaciers/SdtJulienFranzini

Parlez à n’importe qui de votre entourage, et il y a de grandes chances que cette personne ait déjà fait la Patrouille des Glaciers. Ou du moins, qu’elle connaisse quelqu’un qui y est parvenu. Rendez-vous incontournable tous les deux ans, la PdG se décrit en aventures humaines. Mais aussi en chiffres plutôt révélateurs. Exemples autour de cette 24e édition.

1600

Le nombre de patrouilles civiles et militaires qui étaient inscrites à l’un des départs de cette 24e édition. Chaque équipe compte trois personnes, ce qui porte le nombre de participants à 4800 sportives et sportifs.

84 ans

C’est l’âge du participant le plus âgé qui était inscrit. Il s’agit de Rupert Roschnik, qui devait s’élancer aux côtés de son fils Roger et de sa petite-fille Emma sur le tracé reliant Arolla à Verbier. Sa course a malheureusement été annulée.

Le plus jeune participant est quant à lui âgé de 19 ans.

4386 mètres

Pour atteindre la ligne d’arrivée, il faut monter. Puis descendre, remonter, redescendre, remonter. Bref, il y a 4386 mètres de dénivelé positif entre Zermatt et Verbier, contre 4519 mètres de dénivelé négatif. Le tout, en 57,5 kilomètres.

La petite patrouille a aussi de quoi fatiguer. Les 29,6 kilomètres entre Arolla et Verbier sont composés de 2200 mètres de dénivelé positif et 2728 mètres en négatif.

Un dénivelé pur et dur n’est pas très parlant? Pour en mesurer la hauteur, il faut se dire que le Mont Blanc culmine à 4806 mètres d’altitude. Les 4386 mètres sont comparables à quelqu’un de très motivé qui part depuis le niveau de la mer et qui s’arrête en haut de la Dent Blanche (4358 mètres d’altitude).

Ou pour une comparaison plus urbaine, c’est monter 5,29 fois le Burj Khalifa, gratte-ciel le plus haut du monde aux Emirats arabes unis.

250 tonnes

Et pas un gramme de perdu.

Pour assurer la sécurité et le déploiement rapide des secours, la Patrouille des Glaciers présente une logistique impressionnante. 250 tonnes de matériel sont déposées entre le point de départ et celui d’arrivée. Tentes, sanitaires, cordes et autres nécessités fleurissent entre Zermatt et Verbier.

L’Armée suisse contribue largement à la bonne tenue de la course. 1600 membres de cette entité sont engagés pour supporter l’événement, dont des spécialistes de montagnes ou des militaires étrangers.

Pour s’assurer que rien ne reste dans les montagnes, l’école de recrues d’Andermatt effectue le parcours en été «pour contrôler que rien n’a été laissé ou pour retrouver le matériel perdu.»

Cinq heures et 35 minutes

Personne n’a encore été plus rapide que Robert Antonioli, Matteo Eydallin et Michele Boscacci sur la grande patrouille. Les trois Italiens avaient rallié l’arrivée en seulement 5h35’27’’ en 2018. C’est moins que la finale de l’Open d’Australie 2012, durant laquelle Rafael Nadal et Novak Djokovic ont échangé des balles pendant 5h53.

Le record féminin se situe lui à 7h15’35’’. L’équipe composée par la Suissesse Jennifer Fiechter et les Françaises Axelle Mollaret et Laetitia Roux avaient aussi établi ce temps de référence en 2018.

Quant au meilleur temps sur la petite patrouille (Arolla - Verbier), il a été réalisé par le trio helvétique Déborah Chiarello, Marianne Fatton et Florence Buchs. Le chrono? 3h32’07’’.

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