CyclismeSans les bénévoles, pas de Tour de Romandie!
Ils sont nombreux à s’investir pour que tout se déroule pour le mieux au départ et à l’arrivée des étapes de la boucle romande. Tour d’horizon mercredi à La Grande-Béroche, sur les rives du lac de Neuchâtel.
- par
- Renaud Tschoumy La Grande-Béroche (NE)
Le Tour de Romandie, comme toute épreuve cycliste d’importance, possède ses règles, ses codes de conduite et une organisation bien rodée. Mais, au départ et à l’arrivée de chaque étape, les organisateurs bénéficient de l’appui d’un comité local, bien souvent emmené par des passionnés, et qui peut compter sur l’engagement de dizaines de bénévoles.
Mercredi à La Grande-Béroche – une commune neuchâteloise née en 2018 de la fusion de six villes ou villages, dont Bevaix, Saint-Aubin ou Gorgier –, ils étaient plus d’une vingtaine à s’être investis. Tous avaient rendez-vous au débarcadère de Saint-Aubin à 8 h 30, soit plus de quatre heures avant le départ de la première étape. Après l’accueil café-croissants, ils ont touché leur équipement, en l’occurrence un T-shirt et un coupe-vent de couleur bleue, estampillés «Tour de Romandie, La Grande-Béroche – Romont 2022».
Ils ont ensuite parfaitement joué leur rôle, qui avait été précisé quelques semaines auparavant. Certains à l’accueil spécifique des invités et des VIP, d’autres à un carrefour, d’autres encore à l’accueil de tout un chacun sur la zone de départ ou dévolus au parcage des véhicules.
Chancelier de La Grande-Béroche – c’est ainsi qu’est appelé le secrétaire municipal dans le canton de Neuchâtel – et président du comité d’organisation local, Nicolas Pfund soulignait à quel point cet engagement était important. «Aujourd’hui (mercredi), on a 30 personnes de la PC et plus d’une vingtaine de bénévoles engagés, expliquait-il avant le départ. Lorsqu’on s’est lancé dans l’organisation de ce départ d’étape, on a vite remarqué qu’on aurait besoin de monde le jour J. D’où notre appel aux gens, par voie de presse notamment.»
Cet investissement correspond évidemment au désir des autorités communales de faire parler de leur région. «Le vecteur sportif est important, poursuit Nicolas Pfund. Si Neuchâtel est connu à l’étranger, c’est principalement grâce à Xamax et son histoire. On voulait donc se positionner et montrer les beautés de notre région.»
Et il va de soi que l’engagement de cette vingtaine de personnes a été hautement apprécié. «Sans bénévoles, organiser un départ d’étape coûte très cher, continue le chancelier. Tout le travail fourni par ces personnes, c’est ce que nous aurions dû payer en plus. Dans notre commune, comme ailleurs, on a besoin de personnes qui s’engagent, que ce soit dans le sport, la culture ou tout autre domaine. Nous sommes donc très reconnaissants à cette vingtaine de collaborateurs d’un jour, qui ont prouvé leur engagement citoyen envers leur commune.»
Vingt personnes, était-ce suffisant? «Oui, nous n’avions pas besoin de plus. C’était juste le nombre qu’il fallait pour que tout se déroule parfaitement.»
Lorsque le peloton s’est élancé sous conduite à 12 h 45, mercredi, le travail de ces bénévoles a pris fin d’un coup. Le Tour de Romandie avait quitté La Grande-Béroche, c’était le retour à la vie normale. Jusqu’à la prochaine fois peut-être…