Corée du NordPyongyang dit avoir testé un missile à combustible solide
Cette annonce intervient quelques jours après que Pyongyang a menacé d’abattre les avions espions américains qui violeraient son espace aérien.
D’après les experts, la durée de vol d’environ 70 minutes est également similaire à celle de certains des précédents lancements d’ICBM de la Corée du Nord. Le lancement, selon l’agence de presse d’État KCNA, a été supervisé par le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un. Il a été une «grande explosion» qui a secoué «la planète entière».
Kim Jong-un a également promis qu’une «série d’offensives militaires plus fortes» serait lancée jusqu’à ce que les États-Unis et la Corée du Sud changent leur politique à l’égard du Nord, a rapporté KCNA.
«Grave provocation»
La confirmation du lancement, dont l’armée sud-coréenne avait fait état mercredi, intervient au moment où les relations sont au plus bas entre Corée du Nord et Corée du Sud. Kim Jong-un a qualifié d’«irréversible» le statut de puissance nucléaire de son pays l’an passé et appelé à un développement accru d’armements, notamment d’armes nucléaires tactiques.
En réponse, Séoul et Washington ont promis que Pyongyang s’exposerait à une riposte nucléaire et à la «fin» de son gouvernement actuel s’il décidait d’employer l’arme atomique contre eux. Le lancement «est une grave provocation qui porte atteinte à la paix et à la sécurité de la péninsule coréenne» et viole les sanctions de l’ONU à l’encontre de Pyongyang, a souligné mercredi l’état-major sud-coréen.
Les Nations unies, les États-Unis et leurs alliés, dont la France, l’ont également condamné fermement mercredi. En réponse aux multiplications d’essais d’armement nord-coréens, le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a renforcé cette année la coopération avec Washington en matière de défense, en organisant des exercices militaires conjoints.