Energie nucléaire: Israël accuse l’Iran d’avoir subtilisé des documents officiels

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Énergie nucléaireIsraël accuse l’Iran d’avoir subtilisé des documents officiels

Téhéran a fait disparaître, selon l’État hébreu, des preuves sur son programme nucléaire. Ces documents de l’Agence internationale de l’énergie atomique prouveraient l’intention iranienne de faire une bombe.

Israël voit comme une menace à sa sécurité le programme nucléaire de l’Iran, son ennemi juré.

Israël voit comme une menace à sa sécurité le programme nucléaire de l’Iran, son ennemi juré.

AFP

Israël a accusé, mardi, l’Iran d’avoir volé des documents classifiés de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et de les utiliser afin de faire disparaître des preuves concernant son programme nucléaire. L’État hébreu voit comme une menace à sa sécurité le programme nucléaire de l’Iran, son ennemi juré qu’il accuse de vouloir se doter de la bombe atomique, ce que Téhéran a toujours nié.

La République islamique a «volé des documents confidentiels de l’AIEA et utilisé ces informations pour échapper systématiquement aux inspections» concernant son programme nucléaire, a écrit le Premier ministre israélien Naftali Bennett sur Twitter. Il a accompagné son message d’un lien vers plusieurs documents en persan présentés comme confidentiels et traduits en anglais, ainsi que des photos censées étayer ses propos.

Téhéran critique le rapport

Le Ministère iranien des affaires étrangères a estimé, mardi, que le dernier rapport de l’AIEA sur des sites nucléaires non déclarés en Iran n’était ni «équilibré», ni «juste». «Malheureusement, ce rapport ne reflète pas la réalité des négociations entre l’Iran et l’AIEA», a déclaré à des journalistes le porte-parole du Ministère, Saïd Khatibzadeh.

Cette réaction intervient après la publication, lundi, d’un rapport de l’AIEA. Le gendarme onusien du nucléaire indique avoir des questions «non résolues» concernant des traces d’uranium enrichi sur trois sites non déclarés à Marivan, Varamin et Turquzabad. L’agence affirme avoir demandé en vain à des responsables iraniens d’expliquer la présence de ces équipements sur ces sites.

Selon l’AIEA, les stocks d’uranium enrichi sont proches d’atteindre la quantité nécessaire à la confection d’une bombe atomique.

Chaud et froid sur l’accord

Ces échanges entre l’Iran et l’AIEA sont menés en parallèle aux discussions sur une relance du pacte de 2015, qui se tiennent à Vienne, où les négociateurs ont soufflé, ces dernières semaines, le chaud et le froid sur les pourparlers. Lancées il y a un an mais suspendues à plusieurs reprises, ces négociations visent à sauver cet accord, censé empêcher l’Iran de se doter de la bombe atomique en échange de la levée de sanctions asphyxiant son économie.

(AFP)

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