Verstappen résiste à Norris au GP d’Imola

Publié

Formule 1Verstappen résiste à Norris au GP d’Imola

Le pilote néerlandais s’est imposé dans la douleur dimanche à Imola et accentue encore son avance au classement du Championnat du monde.

Max Verstappen sur la ligne d’arrivée à Imola.

Max Verstappen sur la ligne d’arrivée à Imola.

AFP

Retour aux affaires pour Max Verstappen: le Néerlandais, leader du championnat du monde de Formule 1, a remporté dimanche le Grand Prix d’Emilie-Romagne, son cinquième succès de la saison après sept rendez-vous.

L’horizon était bien dégagé pour «Mad Max» sur le tracé Enzo et Dino Ferrari d’Imola, en Italie. Parti en pole devant une marée rouge acquise à Ferrari, le triple champion du monde en titre a résisté jusqu’au bout au retour de son poursuivant Lando Norris (McLaren) pour remporter son 59e GP dans l’élite, à l’issue d’une course restée longtemps sans saveur.

«Dans les dix derniers tours, j’étais à fond et j’ai vu Lando se rapprocher, je ne pouvais pas me permettre de faire trop d’erreurs», a expliqué Verstappen à l’arrivée.

Au volant de sa surpuissante Red Bull, le Néerlandais a franchi la ligne d’arrivée avec moins d’une seconde d’avance sur Norris, vainqueur du précédent GP, à Miami début mai. Le champion en titre n’avait, lui, terminé «que» deuxième.

«Cela me fait mal de le dire, mais un ou deux tours de plus, je l’aurais eu», a concédé Norris dimanche. Parti deuxième sur la grille, «j’ai perdu trop de terrain par rapport à Max au début», a détaillé le Britannique. «Mais on peut désormais le confirmer: nous sommes maintenant à la lutte pour les premières places avec Red Bull et Ferrari!»

Leclerc se console

La première Ferrari justement, celle du Monégasque Charles Leclerc, a complété le podium de cette 7e manche de la saison sur 24.

Comme la plupart des équipes ce week-end, l’écurie au Cheval Cabré a apporté une série d’améliorations sur ses SF-24, cultivant l’espoir de gagner à domicile en Italie. En vain.

«Au moins, c’est un podium!», s’est tout de même consolé Leclerc. «Je ne suis heureux que lorsque je gagne et aujourd’hui nous n’y sommes pas parvenus», a-t-il reconnu.

L’autre Ferrari de l’Espagnol Carlos Sainz a terminé 5e, derrière la deuxième McLaren pilotée par l’Australien Oscar Piastri, 4e. Les deux Mercedes des Britanniques Lewis Hamilton George Russell ont fini 6e et 7e.

Au championnat des pilotes, Verstappen compte désormais une avance de 48 points sur son nouveau dauphin Leclerc. Le Monégasque a doublé au championnat l’autre Red Bull, celle du Mexicain Sergio Pérez, qui a échoué à une anonyme 8e place.

Senna «Forever»

Ce week-end a été l’occasion pour le paddock de rendre hommage à Ayrton Senna, décédé il y a trente ans sur ce même circuit d’Imola. Et comme un symbole, Verstappen avait décroché samedi sa 8e pole position consécutive depuis le GP d’Abou Dhabi en 2023, égalant ainsi le record établi par la légende brésilienne.

Sebastian Vettel, jeune retraité des circuits de F1, a, lui, piloté dimanche la McLaren MP4/8 de 1993 du Brésilien, porté par la clameur du public.

Plus tôt dans la semaine, le quadruple champion du monde allemand avait organisé un tour d’honneur à pied du circuit, en présence notamment des pilotes de F1, F2 et F3, avant d’observer une minute de silence à la mémoire de Senna dans le virage de Tamburello, où le pilote a trouvé la mort.

«Au-delà d’être un pilote incroyable (…), il représente bien plus», a salué Vettel, tee-shirt aux couleurs du Brésil sur le dos flanqué du message «#Forever» (»Toujours» en français).

«Il a été une figure de proue, une voix qui a milité pour l’éducation et contre la pauvreté». La fondation «Instituto Ayrton Senna», créée quelques mois après sa mort, s’occupe aujourd’hui des enfants démunis.

Durant tout le week-end, pilotes et équipes ont également salué la mémoire de l’Autrichien Roland Ratzenberger, décédé un jour avant Senna dans un autre accident.

(AFP)

Ton opinion