Football: Découvrez la manie du coach de Xamax avant de rejoindre son banc

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FootballDécouvrez la manie du coach de Xamax avant de rejoindre son banc

Uli Forte ne peut pas entrer autrement sur une pelouse qu’en sautant à cloche-pied. Le Zurichois raconte comment cette figure de style s’est définitivement imposée à lui.

Nicolas Jacquier
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Nicolas Jacquier

À l’instar de leurs joueurs, voire parfois davantage, les entraîneurs sont souvent de grands superstitieux (même si ceux-ci s’en défendent), lesquels ne peuvent envisager d’aborder un match sans suivre un protocole dûment préétabli – toujours rigoureusement le même. Si certaines habitudes demeurent cachées, d’autres manies sont, elles, plus visibles. C’est le cas de celle que s’impose systématiquement Uli Forte (49 ans), qui ne peut entrer sur une pelouse autrement qu’en effectuant une sorte de petit saut de cabri dans l’unique but de retomber sur son pied gauche. À disséquer les images, l’expression «à cloche-pied» collerait davantage à la réalité.

«C’est une habitude que j’ai depuis fort longtemps, reconnaît le coach de Xamax, et je n’ai jamais pu me résoudre à l’abandonner. Il faut que je sautille deux fois sur mon pied gauche au moment de franchir la ligne. Je ne peux pas rejoindre mon banc d’une autre manière.»

Voici donc deux décennies déjà que le technicien zurichois reproduit la même figure partout où il a entraîné (notamment à Saint-Gall, YB, GC, Zurich et Yverdon).

«C’est un peu ma signature. Si je ne le faisais pas, il me manquerait un truc. Surtout, cela m’a toujours fait du bien»

Uli Forte, coach de Xamax

Mais pourquoi ce besoin d’effectuer pareille entrée en scène? «Par simple superstition. Sans doute mon origine italienne y est-elle pour quelque chose, répond Forte. C’est un peu ma signature. Si je ne le faisais pas, il me manquerait un truc. Surtout, cela m’a toujours fait du bien.»

Métatarse cassé

De fait, le coach de la Maladière ne fait que perpétuer une marotte qu’il avait déjà durant sa plus modeste carrière de joueur. «Une fois, se souvient-il, les choses s’étaient mal passées puisque je m’étais cassé un métatarse en ratant ma réception. Cela m’avait valu plusieurs semaines loin des terrains.» Cet accident de travail ne devait toutefois pas l’empêcher de reprendre par la suite ses habitudes. «Par superstition, j’aime bien aussi arriver le premier dans les vestiaires…»

Ce vendredi soir à Schaffhouse où les Neuchâtelois sont attendus à partir de 19h30, l’entraîneur xamaxien ne manquera pas d’effectuer son habituel saut à cloche-pied pour la 543e fois de sa carrière de coach. Et n’oubliera sans doute pas non plus de mettre sa traditionnelle casquette rouge, un détail vestimentaire en passe de s’imposer à son tour comme un… autre grand classique!

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