«Polémiste raciste»Hapsatou Sy accuse Eric Zemmour de harcèlement
La chroniqueuse et entrepreneuse explique sortir de «plus de six mois de maladie» et s’en prend à tous ceux qui l’ont, selon elle, abandonnée.
«Eric Zemmour continue de me harceler. Dans son dernier livre que je ne veux pas lire mais dont on m’a envoyé les pages me concernant, il continue de s’attaquer à mon identité et à mon nom, mais également à mon parcours et à mon histoire», affirme Hapsatou Sy sur Twitter.
Quelques jours après avoir annoncé quitter le groupe Canal+, la chroniqueuse et femme d’affaires fustige aussi un harcèlement qui «dure depuis 2018» et le manque de réaction de la «classe politique», qui préfère s’indigner «lorsque ce monsieur fut poursuivi dans la rue».
«Où sont les directrices de «Marianne» qui prétendent que la liberté d’expression et le débat sont indispensables, même quand ils agressent et abîment de manière irréversible? Où sont les insoumis qui se sont soumis ce jour-là? Où sont les prétendus défenseurs de la liberté d’expression quand la mienne m’est retirée en tentant de me mettre au placard? » questionne-t-elle.
«À toute la classe politique qui fut indignée lorsque ce monsieur fut poursuivi dans la rue, j’entends votre silence. L’agression d’un polémiste raciste et affamé de violence vous touche plus que les agressions répétées aux conséquences bien plus graves d’une jeune femme», ajoute la chroniqueuse.
«Vous ne gagnerez pas»
Hapsatou Sy révèle ensuite sortir «de plus de six mois de maladie», affirmant que le polémiste n’y est pas pour rien: «Je sors de plus de six mois de maladie, touchée par ce mal que je pensais puant mais indolore. »
Cependant, la jeune femme ne compte pas se laisser abattre, et conclut son message «à mon ancienne direction, et à ceux qui se reconnaîtront» en leur disant: «Vous ne gagnerez pas.»
Débattant face à elle sur le plateau de Thierry Ardisson, Eric Zemmour avait qualifié le prénom de l’animatrice «d’insulte à la France». Son nouveau livre, «La France n’a pas dit son dernier mot», dans lequel il débat à nouveau des prénoms des Français et donne sa vision du pays, sort jeudi, en autoédition.