Football - Cris racistes à Prague, le match brièvement interrompu

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FootballCris racistes à Prague, le match brièvement interrompu

Sur l’ouverture du score pour Monaco face au Sparta, mardi lors 3e tour préliminaire de la Ligue des champions, Aurelien Tchouameni a été pris à partie par certains supporters tchèques.

Aurelien Tchouameni et Nico Kovac informent l’arbitre sur les cris en provenance de la tribune.

Aurelien Tchouameni et Nico Kovac informent l’arbitre sur les cris en provenance de la tribune.

Capture écran

La rencontre du 3e tour préliminaire aller de la Ligue des champions entre le Sparta Prague et Monaco (0-2) a été interrompue pendant trois minutes après une plainte des joueurs monégasques qui se sont dits victimes de cris racistes de la part du public.

Après avoir ouvert la marque de la tête sur un corner frappé par le russe Aleksandr Golovin (37e), le milieu français Aurelien Tchouameni s’est plaint auprès de son entraîneur Niko Kovac, puis auprès de l’arbitre anglais de la rencontre, M. Mickael Oliver, de cris racistes reçus lors de la célébration de son but.

Des cris qui venaient des tribunes de la Generali Arena

Après quelques minutes d’échanges, le jeu a repris mais les joueurs monégasques n’étaient visiblement pas satisfaits de cette situation.

Selon le protocole de l’UEFA, l’arbitre de la rencontre a pris en compte la plainte de Tchouaméni et de son capitaine Wissam Ben Yedder. Il a ensuite demandé que le speaker du stade rappelle au public qu’en cas de nouvel incident, la rencontre pouvait être arrêtée.

«Non au racisme. Dans le cas de comportements racistes répétés, le match pourra être terminé avant son terme. Supportez le Sparta dans l’esprit du Fair-play!» pouvait-on lire en tchèque sur un écran géant, avant la reprise de la rencontre.

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