Venezuela - Le journaliste chilien arrêté en 2016 libre de ses mouvements

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VenezuelaLe journaliste chilien arrêté en 2016 libre de ses mouvements

Braulio Jatar Alonso a annoncé vendredi avoir enfin été acquitté des accusations de blanchiment d’argent qui pesaient sur lui depuis 5 ans.

Les membres du parti chilien Amplitude venus réclamer la libération du journaliste en décembre 2016 devant l’ambassade du Venezuela au Chili.

Les membres du parti chilien Amplitude venus réclamer la libération du journaliste en décembre 2016 devant l’ambassade du Venezuela au Chili.

AFP

Le journaliste chileno-vénézuélien Braulio Jatar Alonso, arrêté en septembre 2016 alors que le pays était secoué par des manifestations contre le pouvoir, a été acquitté des accusations de blanchiment d’argent et est désormais libre de ses mouvements, a-t-il annoncé vendredi.

«La décision de justice de mon cas a été annoncée aujourd’hui 10 septembre. J’ai été acquitté de toutes les accusations présentées par le parquet et on m’accorde ma liberté totale», a écrit Braulio Jatar sur son compte twitter.

Le tribunal de Nuevo Esparta (île Margarita, Nord) l’a déclaré «non coupable», a quant à lui annoncé le Syndicat national des travailleurs de la presse (SNTP), soulignant que M. Jatar, 63 ans, était passé par quatre prisons.

262 prisonniers politiques, selon un ONG

M. Jatar avait été interpellé en septembre 2016, accusé de blanchiment d’argent mais le SNTP et ses proches ont toujours assuré que M. Jatar avait été arrêté pour avoir diffusé des vidéos de manifestations antigouvernementales sur l’île de Margarita. Selon la famille, le parquet avait souligné que M. Jatar était en possession d’une grosse somme d’argent lors de son arrestation.

L’affaire avait contribué à tendre les relations entre le Chili qui avait publiquement appelé au respect des droits de l’homme et Caracas, qui accusait Santiago d’ingérence dans des affaires nationales vénézuéliennes. Souffrant d’un cancer de la peau, M. Jatar avait pu quitter la prison pour une résidence surveillée en 2017. Selon l’ONG de défense des Droits de l’Homme Foro penal, il y a 262 prisonniers politiques au Venezuela.

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