ÉconomieNovartis élimine 700 postes de cadres rien qu’en Suisse
Sur les 1400 suppressions d’emploi annoncées fin juin par le groupe pharmaceutique, un poste sur deux concerne les cadres.
Novartis va biffer en Suisse 700 postes de cadre. Soit la moitié des 1400 suppressions d’emploi annoncées fin juin par le groupe pharmaceutique, rapporte lundi la «Neue Zürcher Zeitung» (NZZ). Du jamais vu dans le pays. Le labo bâlois cherche ainsi à aplanir sa hiérarchie et à éliminer les doublons dans bon nombre de fonctions, notamment dans le marketing et les services financiers et juridiques.
Lors d’un déjeuner avec les médias, Novartis a annoncé lundi que la période de consultation, qui s’est achevée à la fin de la semaine dernière, a été menée individuellement avec les cadres concernés. Un plan social «généreux» leur a été proposé, ainsi qu’une aide à la recherche d’un nouvel emploi et la possibilité de prendre une retraite anticipée. Les cadres licenciés bénéficieront d’un délai de carence de 4 mois et d’un délai de préavis de 6 mois.
Novartis assure que de nombreux managers sont inquiets mais «ni particulièrement frustrés, ni en colère». De fait, comme le soulignait le «Tages-Anzeiger» mi-juillet, les cadres pharmaceutiques sont recherchés dans la branche à Bâle, ce qui peut faire d’un licenciement une opportunité pour négocier une hausse de salaire auprès d’un futur employeur.
Fin juin, Novartis avait annoncé supprimer 1400 postes, sur un total de 11’600, en Suisse, et jusqu’à 8000 postes, sur un total de 108’000, à l’international, en raison d’une restructuration au niveau du groupe.