SuisseRösti à la tête de l’Environnement, un «cauchemar» pour le climat
Le mouvement Grève du climat Suisse a organisé deux manifestations – à Bâle et à Zurich – pour protester contre l’élection d’Albert Rösti.
Après l’élection des deux nouveaux conseillers fédéraux, Élisabeth Baume-Schneider et Albert Rösti, les départements fédéraux ont été répartis entre les sept Sages. Le nouvel élu UDC a hérité du DETEC, le Département de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication. «Un cauchemar devenu réalité» pour le mouvement Grève du Climat Suisse, qui a organisé ce samedi deux manifestations de protestation à Bâle et à Zurich.
Surnommant le conseiller fédéral Ölbert [ndlr: contraction de son prénom et du mot Öle qui signifie huile en allemand], les manifestants estiment que sa nomination à la tête du DETEC «signifie un recul de la politique climatique suisse». Ce recul est à leurs yeux «fatal car il ne nous reste plus beaucoup de temps pour faire avancer le développement des énergies renouvelables et le changement écosocial».
Ces deux manifestations ont aussi été pour Grève Climat Suisse un moyen de rappeler leurs revendications. «Il faut lutter de manière conséquente contre la crise climatique. En plus du développement des énergies renouvelables, il faut des mesures de suffisance dans les secteurs à forte consommation d’énergie, des transports publics bon marché et des impôts sur les bénéfices».
Parallèlement, le mouvement rappelle aussi qu’«il faut sortir des sources d’énergie fossile et notamment stopper la construction de la centrale de réserve de Birr (AG), car la construction de nouvelles infrastructures fossiles est insoutenable du point de vue de la politique climatique».