Jura vaudoisUn quart des alpages sont jugés très vulnérables face au loup
Les premiers résultats de l’analyse de vulnérabilité des alpages vaudois ont été présentés jeudi. En outre, le Canton de Vaud a été autorisé à élargir le périmètre de tir de régulation de la meute du Marchairuz.
L’analyse de vulnérabilité des alpages vaudois commandée par le Département de l’environnement et de la sécurité (DES) a livré ses premiers résultats. Ces derniers ont été présentés jeudi aux éleveurs. Sur les 1049 alpages vaudois, 15% peuvent être considérés comme vulnérables. Et dans le périmètre d’étude prioritaire de la zone sud du Jura – Massif de la Dôle-Vallorbe –, leur proportion s’élève à 25%, indique le Canton dans un communiqué.
Critères pris en compte
Trouver des solutions
Le diagnostic établi doit permettre la mise en place de mesures de protection et de prévention face au loup, ainsi que la cohabitation entre les activités humaines et ces grands prédateurs, pour les prochaines saisons d’estivage. Sont envisagées des aides financières et conseils pour la sécurisation des alpages, l’augmentation de la présence humaine et la possibilité de faire évoluer les pratiques d’élevage.
Ces nouvelles mesures viendront renforcer le dispositif de soutien aux éleveurs déjà mis en place, comme l’accompagnement des éleveurs, le suivi renforcé du loup en collaboration avec les autorités françaises, les mesures pilotes avec la réalisation de parcs sécurisés et les tests d’effarouchement, notamment.
Une nouvelle rencontre avec les éleveurs est attendue ces prochaines semaines. L’intégralité des résultats de l’analyse sera annoncée au printemps.