Assemblée des déléguésPour l’UDC, «la politique migratoire suisse est un véritable fiasco»
Lors de leur assemblée à Bülach (ZH), les délégués de l’UDC Suisse ont adopté leur nouveau programme et y ont ajouté des revendications sur l’immigration illégale, l’école et les transports.
Ce samedi, lors de leur assemblée à Bülach (ZH) les délégués de l’UDC Suisse ont adopté à l’unanimité le nouveau programme du parti, intitulé «Pour un avenir «sûr et libre!» Ils ont aussi eu l’occasion d’y intégrer «des revendications importantes dans le domaine de l’immigration illégale, des transports et de l’école publique», précise leur communiqué de presse.
Concernant l’école, les délégués ont adopté à l’unanimité un amendement sur «l’abolition à l’échelle nationale du système scolaire intégratif unilatéral». «En tant que mère de trois enfants en âge scolaire et fille de deux pédagogues curatifs, je constate que l’expérience éducative du système scolaire intégratif a échoué», a déclaré la motionnaire. Les délégués se sont ensuite prononcés pour une vitesse minimale de 50 km/h sur les grands axes routiers à l’intérieur des villes.
L’assemblée s’est également prononcée à l’unanimité en faveur d’une expulsion systématique des étrangers illégaux. «Pour que cela soit possible, toutes les autorités fédérales, cantonales et communales doivent transmettre automatiquement les données des étrangers illégaux, appelés «sans-papiers», aux autorités compétentes en matière de migration», explique le communiqué de presse.
«Politique d’asile laxiste»
Cette assemblée a aussi été l’occasion pour les délégués de l’UDC Suisse de revenir sur «l’immigration massive et l’échec du système d’asile». Pour Gregor Rutz, conseiller national et co-président du groupe de travail sur l’asile, «la politique migratoire suisse est un véritable fiasco. Parce que l’initiative contre l’immigration de masse n’est pas appliquée, beaucoup trop de gens viennent en Suisse et, en raison de la politique d’asile laxiste, les mauvais migrants viennent aussi», a-t-il déclaré. Il estime urgent de réorienter la politique d’asile. «La nouvelle ministre de la Justice Elisabeth Baume-Schneider a ici un devoir à remplir», a-t-il conclu.
L’adieu d’Ueli Maurer
Dans son discours d’adieu, Ueli Maurer, ancien conseiller fédéral, a déploré le fait que «les discussions n’étaient plus guère possibles de nos jours. Au lieu de mener un débat, on fait la morale, on divise entre «bons et mauvais». Celui qui s’exprime de manière critique sur l’immigration est immédiatement traité de raciste et réduit au silence». Il estime que c’est à cause de ça que beaucoup de gens ne participent plus au processus politique. «Pour stopper cette évolution, il faut faire preuve de courage civil afin que soit dit ce qui doit être dit», a-t-il affirmé.