Afghanistan: Un youtubeur touriste de l’extrême libéré des mains des talibans

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AfghanistanUn youtubeur touriste de l’extrême libéré des mains des talibans

Miles Routledge, connu sur le Net sous le pseudonyme de Lord Miles, et trois autres Britanniques, qui étaient détenus en Afghanistan, ont été libérés, a-t-on appris ce mardi.

Miles Routledge en Afghanistan en août 2021.

Miles Routledge en Afghanistan en août 2021.

Miles Routledge

Le gouvernement britannique a annoncé mardi la libération de quatre Britanniques, dont un médecin et un youtubeur, qui étaient détenus en Afghanistan, et a présenté ses excuses, au nom de leurs familles, pour «toute violation des lois du pays». Scott Richards, cofondateur de l’ONG britannique Presidium Network, a confirmé sur le réseau social X (ex-Twitter) la libération de ces quatre Britanniques.

Il a donné les noms de deux d’entre eux: Kevin Cornwell, médecin pour une organisation caritative, et de Miles Routledge, un youtubeur qui s’était fait connaître pour son goût pour les voyages à risque. Les noms des deux autres n’ont pas été précisés.

Assistance médicale

Les quatre Britanniques ont quitté l’Afghanistan, selon Scott Richards, dont l’ONG représentait les familles de détenus. «Deux des hommes vont probablement avoir besoin d’une assistance médicale», a-t-il indiqué. Au moins deux de ces hommes auraient été détenus par les talibans dès janvier, même si l’annonce des arrestations date d’avril.

Le ministère des Affaires étrangères britannique a dit «saluer et apprécier la libération par (...) l’Afghanistan de quatre ressortissants britanniques qui étaient détenus sur la base d’allégations d’infraction aux lois afghanes». «Au nom des familles des ressortissants britanniques, nous présentons nos excuses à l’administration actuelle de l’Afghanistan pour toute violation des lois du pays», a indiqué le porte-parole du ministère.

«Nous rappelons à tous les ressortissants britanniques qu’ils doivent se conformer à la législation antiterroriste britannique lorsqu’ils se trouvent à l’étranger et respecter toutes les lois du pays de destination», a-t-il poursuivi. «Le gouvernement britannique regrette cet épisode.»

(AFP)

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