Neuchâtel – Tentative d’enlèvement? Une fausse rumeur!

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NeuchâtelTentative d’enlèvement? Une fausse rumeur!

Quatre élèves ont inventé une histoire quand elles ont raconté avoir été abordées par un inconnu. La police neuchâteloise met en garde contre les annonces sur les réseaux sociaux.

Vincent Donzé
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Vincent Donzé
Le centre scolaire du Bas-Lac à Marin, victime d’une fausse rumeur.

Le centre scolaire du Bas-Lac à Marin, victime d’une fausse rumeur.

Lematin.ch/Vincent Donzé

Quatre fillettes de 6 à 8 ans abordées par un inconnu dans la cour d’un collège, le 9 décembre dernier? Cette information a été prise très au sérieux au centre scolaire du Bas-Lac, à Marin (NE). Jusqu’à cette conclusion des enquêteurs: «Les enfants ayant raconté avoir été victimes d’une tentative d’enlèvement dans la cour de l’école de Marin-Epagnier ont reconnu avoir inventé les faits», indique aujourd’hui la police cantonale neuchâteloise.


Auditionnés et confrontés à «certains éléments contradictoires» de leurs déclarations, les enfants ont finalement admis avoir inventé cette histoire de tentative d’enlèvement. «Au vu de l’ampleur que prenait cette affaire, il devenait toujours plus difficile aux enfants d’avouer leur mensonge», rapporte la police neuchâteloise.


La police dit avoir consacré «beaucoup de temps» à vérifier les informations, particulièrement celles diffusées sur les réseaux sociaux, où il était par exemple fait mention d’une voiture bleue, la marque étant précisée, tout comme le premier chiffre de la plaque d’immatriculation vaudoise…

Autorités compétentes

La police indique qu’en cas d’événements de ce genre, «il convient d’informer les autorités compétentes, mais en aucun cas de relayer des éléments non vérifiés sur les réseaux sociaux». Elle rappelle que relayer des éléments non vérifiés sur les réseaux sociaux peut s’avérer pénalement répréhensible: «Les conséquences qui en découlent peuvent être graves, notamment lorsque des numéros d’immatriculation ou des identités sont diffusés».

Le 9 décembre, les déclarations des élèves ont été prises très au sérieux, tant par la police que par la direction d’école. «Que faites-vous dans la cour d’école?» avaient lancé plusieurs enseignants au journaliste du matin.ch, jeudi dernier.

Au centre scolaire du Bas-Lac, la cour des collèges n’est pas interdite au public, mais la surveillance a été renforcée, avec la présence de six enseignants dans la cour pendant les récréations. La sérénité est revenue juste à temps, avant les vacances d’hiver.

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