Hockey sur glaceCommentaire: Alors Swiss Ice Hockey, elle vient cette réponse?
Il y a trois mois, la Fédé avait promis de chercher des réponses suite à la l’élimination de la Suisse en quarts de finale du Mondial. Depuis? Que pouic.
- par
- Emmanuel Favre
Le 26 mai 2023, au lendemain de la défaite de l’équipe de Suisse contre l’Allemagne en quarts de finale du Championnat du monde à Riga (1-3), Swiss Ice Hockey (et son compère Deepl pour ses amis francophones) avait diffusé ce communiqué, que nous reproduisons avec ses erreurs d'orthographe et de faits:
«Chers fans, chers soutiens, Nous aussi, nous sommes déçus et nous sommes actuellement à la recherche de réponses. La Coupe du monde a montré que tout n'a pas encore pu être mis en œuvre pour atteindre notre objectif. Nous allons évaluer en détail les #iihfworlds2023 et analyser les raisons de l'élimination. Nous remercions tous ceux qui ont cru en nous et nous ont soutenus! nous reviendrons et attaquerons immédiatement…»
Répétons-le, parce que ce n’est pas anodin, ce chef-d'œuvre a été conçu il y a trois mois.
Trois mois comme trois lunes.
Comme un poil plus de 90 jours.
C’était une époque où quasi personne ne connaissait l’existence de Luis Rubiales.
Où le FC Sion était encore un club de Super League.
Où Raphaël Nuzzolo était encore footballeur.
Où Max Verstappen n’avait remporté que trois Grand Prix de Formule 1 en 2023.
C’était il y a longtemps, quoi.
Mais la durée n’a pas été suffisante pour répondre à une question toute simple:
Pourquoi, avec cette ribambelle de joueurs étoiles, la Suisse n’a-t-elle pas été fichue de marquer plus de buts que des Allemands qui n’avaient pas beaucoup de joueurs étoiles?
Qu’une Fédé sponsorisée par un horloger joue la montre, cela peut se comprendre.
Mais que la même Fédé de puck nous prenne volontairement pour des ânes en espérant que les vacances, la canicule et la promotion en Super League d’Yverdon déplacent le débat, cela frise l’irrespect.
Ces chers fans et ces chers soutiens des amis Patrick et Deepl ont droit à la réponse promise.
Mais avouer que l’équipe n’était pas prête à livrer le match le plus important de l’année, c’est reconnaître que le staff n’a pas bien fait son travail.
C’est reconnaître que les gens qui ont choisi le staff n’ont pas bien fait leur travail.
C’est reconnaître que les gens qui ont choisi les gens qui ont choisi le staff n’ont pas bien fait leur travail.
C’est tellement plus simple de laisser le temps faire son œuvre.