Football - Vincent Sierro: «A la fin, ce qui compte, c’est marquer»

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FootballVincent Sierro: «A la fin, ce qui compte, c’est marquer»

Le milieu valaisan de Young Boys pouvait pester mercredi soir, après le nul 1-1 concédé contre Bâle. Surtout que le scénario s’est répété durant tout l’automne.

Valentin Schnorhk Berne
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Valentin Schnorhk Berne
Un des rares images où un Bâlois (en l’occurrence Burger) a pris le meilleur sur un Bernois: Vincent Sierro et YB étaient supérieurs.

Un des rares images où un Bâlois (en l’occurrence Burger) a pris le meilleur sur un Bernois: Vincent Sierro et YB étaient supérieurs.

Claudio De Capitani/freshfocus

Il est parfois difficile d’expliquer le football, ce sport où l’on peut dominer tout un match et ne pas le gagner. Dans tous les registres, Young Boys a fait mieux que Bâle mercredi soir. 22 tentatives à 8, par exemple. Ou, pour être plus concret, 2,52 Expected Goals à 0,55. Que reprocher aux Bernois, si ce n’est leur sous-performance face au but? Peut-être la récurrence avec laquelle ce genre de configuration s’est répétée, au point de voir le quadruple champion de Suisse ne pointer qu’à la 4e place de Super League, après 17 journées. Même si, en gagnant à Lugano dimanche, il y aura la possibilité de passer Noël sur le podium. Pas encore de quoi contenter le milieu valaisan Vincent Sierro.

Pourquoi est-ce ça tourne moins bien ces derniers temps?

Je pense que la performance est bonne. Mais ce qui ne tourne pas, c’est devant le but. Nous ne concrétisons pas toutes ces occasions. Nous ne sommes pas assez tueurs. Il y a peut-être un manque de confiance également. Ainsi qu’un manque de réussite, parce que nous touchons trois fois le poteau, il y a un ballon sauvé devant la ligne, il y a des frappes qui touchent le poteau puis rebondissent sur le gardien sans entrer dans le but… Il y a des choses qu’on ne peut pas influencer, si ce n’est travailler dur de son côté. Je pense qu’aujourd’hui, nous avons tout fait, tout mis dedans pour gagner, mais ça n’a pas fonctionné.

Vu la prestation, il doit y avoir quelque chose de frustrant, non?

Bien sûr. Un match contre Bâle, c’est toujours un peu spécial. Nous avons voulu montrer que nous étions forts, et nous l’avons montré. Nous avons mis énormément d’intensité, cela les a gênés, ils n’ont pas réussi à jouer. Ils ont joué long et nous avons gagné les duels, les deuxièmes ballons, en pouvant nous installer dans leur camp. Mais à la fin, ce qui compte, c’est de marquer des buts. Nous n’avons pas su le faire suffisamment aujourd’hui.

«Nous continuons à travailler, avec la même mentalité et la même intensité. Et nous serons récompensés à la fin»

Vincent Sierro, milieu de Young Boys.

La prestation semblait meilleure que les dernières.

Oui, même si à Manchester (ndlr: 1-1, mercredi 8 décembre), nous avons fait un bon match. Contre Sion (ndlr: victoire 4-3 dimanche), notre première mi-temps était insuffisante, mais nous avons ensuite montré une force de caractère pour gagner. Il faut toujours se concentrer sur le positif et corriger ce qui n’est pas allé. Aujourd’hui, nous allons faire en sorte de corriger les carences contre Bâle pour l’emporter à Lugano dimanche.

Après Lugano, il y aura le deuxième tour, avec un match par semaine. Cela vous conviendra-t-il mieux?

Oui. Après, nous, nous voulons surtout jouer. L’objectif, c’était l’Europe et nous voulions au moins être reversés en Europa League. Pour peu, cela n’a pas été le cas. Mais il reste 19 matches, nous essaierons de les remporter les 19, avec la mentalité pour être champions à la fin.

Ce premier tour était-il dur? Y a-t-il eu de la fatigue mentale?

Je ne pense pas. Nous avons joué la Ligue des champions, c’est magnifique. Il n’y a rien de mieux. C’est clair qu’en championnat, ça n’a pas tourné comme souhaité. En ce sens, c’est un peu décevant quand il y a la performance mais que le résultat ne suit pas. Mais nous continuons à travailler, avec la même mentalité et la même intensité. Et nous serons récompensés à la fin.

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