Hockey sur glace: La Chaux-de-Fonds remporte l’acte I de la finale de Swiss League

C’est bien parti pour le HC La Chaux-de-Fonds en finale du championnat de Swiss League qui se dispute au meilleur des sept duels et dont le vainqueur recevra un trophée mais ne pourra pas lorgner une accession en National League. Dans leur patinoire, les hockeyeurs des Mélèzes ont remporté, dimanche, l’acte I de leur série contre les GCK Lions grâce à un dernier droit flamboyant (6-3).

Dans ce face-à-face d’ouverture, La Chaux-de-Fonds a vécu une première moitié de match probablement éloignée du plan d’action imaginé et enseigné par son entraîneur en chef Louis Matte. Il a longtemps été hésitant, voire parfois débordé par des GCK Lions qui ont surfé sur l’intensité et les émotions de la demi-finale remportée contre Olten vendredi à l’issue de l’acte VII.

Au stade précédent de la compétition, le HCC, lui, avait balayé Viège en quatre parties et se trouvait sevré de match depuis neuf jours.

Cette différence de rythme a permis aux outsiders zurichois, tombeurs du HC Sierre en quarts de finale (4-2), de regarder dans les yeux les Neuchâtelois, champions en titre. C’est ainsi qu’ils ont mieux amorcé les deux premières périodes, allumant à chaque fois la lampe (Jarno Kärki après 26 secondes pour le 0-1, Nicolas Baechler après 25 minutes pour le 0-2) dans le dos de Viktor Östlund.

Contraintes de patiner derrière le score, les Abeilles ont évité de concéder un break qui aurait pu s’avérer insurmontable. Au contraire, comme le font souvent les équipes expérimentées, elles ont trouvé les ressources pour revenir au score, notamment grâce à l’important 2-2 crédité à Julien Privet à la 39e minute.

Après avoir mené 3-2, le HCC a dû ressortir la pelle et la pioche puisque les GCK Lions ont égalisé à 10 minutes du coup de klaxon. La différence est survenue à quatre minutes du gong lorsque le Letton à licence suisse Toms Andersons a inscrit le 4-3 qui s’est avéré être le but de la victoire. «On a capitalisé sur notre fraîcheur», estime Julien Privet.

Les Zurichois, à cet instant du match, ont peut-être senti le poids des sept affrontements contre Olten dans leurs jambes