Fribourg: elle retrouve son chat avec une balle dans la patte. Il n’a pas survécu.

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FribourgElle retrouve son chat avec une balle dans la patte. Il n’a pas survécu.

Pensant d’abord que son animal avait été renversé, une habitante d’Estevenens a été stupéfaite lors de la radio. Opéré à Berne, Pablo est décédé après l’intervention.

Michel Pralong
par
Michel Pralong
Une photo de Pablo, 5 ans.

Une photo de Pablo, 5 ans.

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Dans la nuit du dimanche au lundi 5 juin dernier, le chat Pablo part se promener autour du domicile de sa propriétaire à Estevenens (FR). Le lendemain matin, à 6 heures, cette dernière le découvre blessé. L’animal refuse de se laisser toucher. Mais sa propriétaire parvient tout de même à l’emmener chez le vétérinaire, pensant que son chat de 5 ans a été renversé par une voiture.

Premier constat: l’animal a une patte cassée. Mais hélas, il n’y a que deux options possibles: soit l’euthanasier, soit l’emmener au Tierspital à Berne pour faire des radios. Ses propriétaires n’hésitent pas une seconde et partent à Berne. La radio va donner un résultat stupéfiant: Pablo s’est fait tirer dessus. «La balle était entrée de manière à faire peu de sang, je n’avais pas vu l’impact» nous confie sa propriétaire. La balle, de petit calibre, a brisé la patte et a fini dans l’abdomen.

Un caillot s’est formé


Les vétérinaires expliquent qu’il est impossible de sauver la patte mais qu’il faut opérer pour enlever la balle et les débris. L’intervention se déroule plutôt bien, une partie de la rate a été retirée ainsi que 40 cm d’intestin. Pablo avait perdu beaucoup de sang, il a donc été perfusé. Hélas, il ne s’est jamais réveillé: un caillot de sang s’est formé et a empêché la bonne oxygénation du cerveau. Son cœur battait encore, mais le chat était cérébralement mort. À 21 heures, Pablo s’en est allé.

Sa propriétaire est allée porter plainte auprès de la police de Romont. Le jeudi suivant, des personnes lui ont dit avoir à nouveau entendu des coups de feu près de chez elle. «J’ai très peur de ce qu’il peut arriver à mes autres chats ou pire, à mon enfant! nous dit cette dame. Je ne me sens plus en sécurité chez moi, ce n’est pas normal». Outre le fait d’être rassurée, elle souhaiterait que l’on trouve le coupable, car les frais de traitement à Berne vont se monter à plusieurs milliers de francs. Mais elle dit se faire peu d’illusions,

Contactée, la police cantonale fribourgeoise nous confirme que l’enquête est en cours et que, pour l’instant selon ses connaissances, il s’agit d’un acte isolé.

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