PartenariatQuand le sucre ajouté ne suit pas l’étiquette
MAYbe Less Sugar, un projet piloté par diabètevaud et soutenu par la Loterie Romande, part en guerre contre l’abus de sucre dans notre alimentation. La population est invitée à participer.
- par
- Victor Fingal
Léonie Chinet, Secrétaire générale de diabètevaud, estime que les étiquettes des produits contenant du sucre ajouté n'en mentionnent pas clairement la quantité.
DRNous le savons tous, le sucre ajouté se dissimule traitreusement dans notre alimentation. «Les étiquettes par exemple, précise Léonie Chinet, Secrétaire générale de diabètevaud, mentionnent souvent la quantité totale de sucre d’un produit sans donner la part de sucre ajouté. Or, pour éviter les diabètes de type 2 ou les maladies cardiovasculaires dus entre autres à l’excès de sucre, nous ne devrions consommer que 50g par jour de sucre ajouté. Pour sensibiliser la population romande, diabètevaud lance dès le 1er mai la campagne MAYbe Less Sugar en collaboration avec le Département Promotion de la santé, Prévention d’Unisanté et de nombreux partenaires.»
Le compte est vite fait. Un morceau de sucre contient quelque 5 grammes de sucre ajouté. Une canette de 33cl de la version originale de la célèbre boisson d’Atlanta, comme d’autres sodas, avoue déjà receler l’équivalent de 7 morceaux de sucre, soit 35 grammes de sucre ajouté. Et il faudrait encore mentionner des produits alimentaires: les sucreries, les céréales du petit déjeuner, les desserts lactés, mais aussi de nombreux plats salés comme les soupes en boîte, sauces, plats cuisinés, pizzas surgelés, biscottes, biscuits apéritif, sandwichs et, n’en jetez plus, même la charcuterie.
Tester en ligne sa consommation de sucre ajouté
«Sur notre site maybeless-sugar.ch, poursuit la Secrétaire générale, nous appelons tout un chacun à participer à notre campagne. À partir de début avril, il sera possible de créer un compte pour tester, grâce à notre calculateur en ligne, la quantité de sucre ajouté consommée réellement, le plus souvent sans s’en rendre compte.» De plus, le site va proposer des idées pour se faire plaisir en mangeant moins sucré et les personnes inscrites recevront durant le mois de mai des informations pratiques et validées par les experts du projet.
«Bien sûr, tout cela a un coût, dit encore Léonie Chinet. Et nous remercions particulièrement les partenaires essentiels du projet MAYbe Less Sugar, comme la Loterie Romande, qui ont permis sa réalisation.»