Football: Antonio Marchesano: «Nous sommes la meilleure équipe»

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FootballAntonio Marchesano: «Nous sommes la meilleure équipe»

Le meneur de jeu tessinois du FC Zurich savoure le titre de champion de Suisse. Il connaît là le moment le plus fort de sa carrière.

Valentin Schnorhk Bâle
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Valentin Schnorhk Bâle
Antonio Marchesano (au premier plan) peut profiter: il a été l’un des grands artisans du titre de champion de Suisse du FCZ.

Antonio Marchesano (au premier plan) peut profiter: il a été l’un des grands artisans du titre de champion de Suisse du FCZ.

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Il y a des moments lors desquels la patience est légitime. Il a fallu attendre presque une heure après le coup de sifflet final, avant de voir des Zurichois défiler en zone mixte. Un bon moment après les Bâlois, qui étaient déjà là alors que les joueurs du FCZ communiaient avec leurs 5000 fans présents à Saint-Jacques. Puis, dans le vestiaire. «Nous avons déjà bu une ou deux bières», se marrait l’entraîneur André Breitenreiter. Peut-être encore pendant que le polyglotte tessinois Antonio Marchesano (12 buts, 5 passes décisives) distillait ses réponses comme les beaux gestes qu’il effectue sur le terrain.

Quelles émotions vous habitent avec ce titre?

Il souffle) Pfff, c’est difficile à dire. Il y a tellement de choses qui me passent à travers l’esprit. D’un côté, je suis fatigué, d’un autre je suis vraiment heureux. Et puis, en même temps, je n’ai pas encore vraiment réalisé.

Qu’est-ce qui a fait ce succès? D’où vient-il?

On travaille depuis longtemps. Toute la saison, on a tout fait pour y arriver. Et nous sommes la meilleure équipe, c’est un titre mérité. Il y a beaucoup de choses qui le composent. Nous avons bien sûr de très bons joueurs. Il y a aussi un coach incroyable. Et puis, il ne faut pas oublier que le club a fait un super travail, avec des excellents transferts.

«On croit au titre depuis un moment. Mais par superstition, on n’osait pas trop le dire»

Antonio Marchesano, meneur de jeu du FC Zurich

À 31 ans, vous vivez là le moment le plus fort de votre carrière?

Oui, je crois. Il y a eu la Coupe de Suisse en 2018. Mais là, c’est le moment le plus haut. C’est extraordinaire.

Depuis quand avez-vous commencé à croire au titre?

Ça fait déjà un moment. Bien sûr, par superstition, on n’osait pas trop le dire. Parce qu’on ne voulait pas que la chance aille contre nous. Mais cela fait depuis longtemps qu’on savait qu’on pouvait y arriver. Parce que nous sommes la meilleure équipe.

Et que vous êtes l’un des meilleurs joueurs…

Je fais mon travail. J’essaie toujours de le faire du mieux possible. (Il s’en va en souriant, puis se tourne). Il faut toujours rester humble!

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