Mondial de hockey: Le récap de Suisse-Kazakhstan: des défenseurs qui supportent l’attaque

Troisième match et troisième blanchissage pour la Suisse à Riga. Après des succès contre la Slovénie et la Norvège, la troupe de Patrick Fischer a facilement disposé du Kazakhstan (5-0). Kevin Fiala et ses coéquipiers ont longtemps buté sur un excellent Andrey Shutov avant que les réussites s’enchaînent à partir de la 28e minute. Un goal-average de 15-0 contre les trois adversaires les plus modestes du groupe, la Suisse ne pouvait pas mieux débuter.

«Je ne peux pas encore vous dire dans quelle ligne évoluera Nico Hischier, mais je peux vous assurer qu’il ne sera pas 13e attaquant.»

Damien Riat. L’attaquant genevois du LHC, qui était de piquet depuis son arrivée à Riga et qui doit son inscription dans le contingent à la blessure de Calvin Thürkauf, est parfaitement entré dans son tournoi. Il a marqué le troisième but de la Suisse et a réalisé un assist sur le deuxième.

«Je suis passé par toutes les émotions ces derniers jours. Je pensais que j’allais rentrer à la maison, a réagi Damien Riat. Vous l’avez sûrement vu à ma célébration, j’étais très heureux de marquer et cette réussite m’a procuré de fortes émotions.»

En plus d’être infranchissables, les défenseurs suisses supportent également bien l’attaque. Tobias Geisser (5e) a ouvert le score et Romain Loeffel (50e) a conclu le festival en étant les plus prompts sur des rebonds des portiers adverses.

«La priorité c’est le jeu défensif, mais on cherche également à créer ce surnombre en zone offensive, détaille Romain Loeffel. On possède tous les capacités offensives pour le faire. Mais il faut aussi sentir le bon coup. Pour la pompe, tu ne peux pas y aller à chaque fois (rires).»

Difficile de trouver quelque chose à redire au terme de cette partie. On pourrait évoquer le manque de tranchant à la finition lors de la première moitié de la rencontre. Les attaquants suisses ont souvent mal ajusté leurs envois avant de finalement régler la mire.

Zéro. La Suisse n’a pas écopé de la moindre pénalité lors de cette rencontre. Une évolution favorable en comparaison avec le duel contre la Norvège, lors de laquelle les Suisses ont fait preuve d’une trop grande indiscipline. Bien que la Suisse ait eu la possession du puck pendant soixante minutes, ce chiffre est à saluer.

Uniquement 2792 personnes ont assisté à ce duel entre la Suisse et le Kazakhstan. Cette affluence est la deuxième plus mauvaise de la compétition. Seul l’affrontement entre la Slovénie et la Norvège a attiré moins de monde.

Jeudi à 19h20, c’est la Slovaquie qui se dressera devant la Suisse. Un premier vrai test dans ce tournoi. Tant en 2021 (7-1) qu’en 2022 (5-3), les confrontations entre les deux nations avaient tourné en faveur des Suisses.