Bien manger pour bien bouger!

S’il y a de la poésie dans les dribbles effrénés d’un Maradona passant en revue la défense anglaise, la «chute» de cet athlète illustre la force et la violence que peut procurer le sport. Pour Georges-André Carrel, ancien directeur du Service des sports de l’UNIL/EPFL, «le sportif de haut niveau baigne dans ses excès. Il pousse son corps à l’extrême. Bien souvent, il se trouve en situation de déséquilibre. Il faut donc lui permettre de récupérer. Les différentes thérapies utilisées pour l’amener vers un équilibre propice à de nouveaux exploits sont connues, la nutrition en fait partie».

Mais, alors pourquoi faire du sport, si c’est pour se faire mal? De son côté, Josef Zisyadis, directeur de la Semaine du Goût, propose une piste: «Le point commun nécessaire à l’équilibre doit se trouver dans le juste plaisir. Il est impossible de bien manger avec plaisir sans mouvement quotidien. Le mouvement est un besoin de vie». Georges-André Carrel de renchérir: «Oui, une nourriture saine, adaptée au type d’effort, variée, fait partie de ces mesures. Les grands nutritionnistes doivent aussi veiller à inclure dans ces moments la notion de plaisir.»

L’équilibre entre sport et alimentation semble bien se trouver autour de la notion de plaisir – et tant qu’à faire, pourquoi ne pas manger de la nourriture saine, locale, juste et bonne? La Charte Sport@Goût est justement là pour ça!

Le mot de la fin à M. Carrel: «Le plaisir se trouve dans des assiettes aux mets différents qui exhalent d’autres saveurs! Sport et goût prennent alors tout leur sens! Manger juste oui, mais manger avec un coup de fourchette qui respire le plaisir, surtout… L’appétit de vie en sortira grandi.»