climat – Greta Thunberg épingle Johnson pour ses voyages durant la COP26

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climatGreta Thunberg épingle Johnson pour ses voyages durant la COP26

La jeune militante a dénoncé vendredi le Premier ministre britannique qui a pris l’avion pour se rendre à la conférence sur le climat, qualifiant d’«hypocrite» l’attitude des dirigeants mondiaux.

L’activiste suédoise Greta Thunberg participait vendredi à sa première grève de l’école pour le climat à Stockholm depuis la fin de la COP26.

L’activiste suédoise Greta Thunberg participait vendredi à sa première grève de l’école pour le climat à Stockholm depuis la fin de la COP26.

AFP

La militante pour le climat Greta Thunberg a dénoncé vendredi les voyages du Premier ministre britannique Boris Johnson à bord d’un avion affrété par le gouvernement lors de la COP26 organisée chez lui à Glasgow, et a qualifié d’«hypocrite» le comportement des dirigeants mondiaux.

«La crise climatique n’est évidemment pas causée par les jets privés, mais il est un peu hypocrite (…) que des dirigeants mondiaux (qui) vivent très près, par exemple Boris Johnson, soient arrivés à Glasgow en jet privé alors qu’ils tentent de résoudre la crise climatique», a-t-elle déclaré.

Venu directement en Écosse depuis la réunion du G20 à Rome fin octobre, Boris Johnson avait rallié Glasgow – où s’est tenue jusqu’au 12 novembre la conférence mondiale sur le climat – à bord d’un avion affrété par le gouvernement britannique. Il a également pris cet appareil pour rentrer à Londres, moyen de transport bien plus polluant que le train. Le dirigeant conservateur utilisera ensuite ce dernier transport pour retourner à la conférence.

Pas le bon message

Glasgow, ville la plus peuplée d’Écosse, est à une grosse heure d’avion de la capitale britannique, tandis que le trajet peut prendre plus de cinq heures en train. Qu’importe, «cela n’envoie pas le bon message», a dénoncé Greta Thunberg, qui a voyagé en train depuis Stockholm pour assister à la COP26. La militante participait vendredi à sa première grève de l’école pour le climat dans la capitale suédoise depuis la fin de la conférence le week-end dernier.

Du bla-bla-bla

Adopté dimanche à l’issue de deux semaines de négociations laborieuses par les 200 pays de la COP26, le «Pacte de Glasgow pour le climat» vise à accélérer la lutte contre le réchauffement de la planète, sans assurer de le contenir à 1,5 °C ni répondre aux demandes d’aide des pays pauvres. Après la conclusion de cet accord, Greta Thunberg avait déploré que la conférence se soit résumée à du «bla-bla-bla», reprenant des accusations qu’elle avait déjà adressées aux dirigeants du monde.

«Je trouve étrange que certaines personnes considèrent cela comme une victoire, car quelles normes cela établit-il pour les futures COP? Comment pouvons-nous tirer des leçons de cette conférence si nous n’admettons pas qu’il s’agit en fait d’un échec», avait-elle dit.

(AFP)

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