Première sortie publique pour Matthieu Lartot depuis l’annonce de son cancer

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ÉmotionPremière sortie publique pour Matthieu Lartot depuis l’annonce de son cancer

Alors qu’il aurait normalement dû être au commentaire du tournoi de Roland-Garros sur France TV, le journaliste sportif est allé saluer ses collègues mercredi matin en direct.

L. F.
par
L. F.
Matthieu Lartot, âgé de 43 ans, s’est mis en retrait de l’antenne de France Télévisions.

Matthieu Lartot, âgé de 43 ans, s’est mis en retrait de l’antenne de France Télévisions.

Getty Images

Ce mercredi matin à la Porte d’Auteuil, c’est lui qui aurait dû commenter le quart de finale du tournoi dames de Roland-Garros entre Beatriz Hadad Maia et Ons Jabeur sur France Télévisions. Mais la maladie en a décidé autrement pour Matthieu Lartot. En avril dernier, le journaliste sportif a révélé qu’il est atteint, pour la seconde fois en vingt-six ans, par un cancer du genou. Il devra être amputé de la jambe droite. «C’est une question de survie», avait-il dit, se retirant volontairement de l’antenne pour être soigné.

Alors que le premier set du match de tennis venait de se terminer, Matthieu Lartot est allé surprendre ses collègues à l’antenne. «Et vous savez qui arrive dans la cabine? s’exclame le journaliste Benoît Durand. Le seul et l’unique, c’est une visite de déglingo!» On entend des applaudissements et la voix de Matthieu Lartot, au loin, qui salue ses collègues.

Être debout pour la Coupe du monde de rugby

Ému, Benoît Durand ajoute: «Ça me fait plaisir de te voir mon Matthieu. Un petit hommage à notre Matthieu national, qui devrait être à ma place normalement parce que moi je suis un simple remplaçant…» Avant de conclure: «Ça fait plaisir en tout cas.»

Matthieu Lartot s’est donné tout l’été pour s’acclimater à sa nouvelle mobilité. Il veut pouvoir être prêt pour le match d’ouverture de la Coupe du monde de rugby le 7 septembre prochain. Pas en tant que commentateur mais en tant que supporter du XV de France. «Le seul objectif que je me fixe, c’est d’être debout, quoi!»

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