France: Grâce à un micro dans un doudou, une maman de jour est condamnée

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FranceGrâce à un micro dans un doudou, une maman de jour est condamnée

La femme est coupable de «violences» pour avoir insulté et humilié deux petits de 2 ans en Isère (F). Elle écope de huit mois avec sursis et d’une interdiction définitive d’exercer son métier.

Les parents d’une petite ont placé un micro dans le doudou de leur fille après avoir constaté qu’elle avait changé de comportement.

Les parents d’une petite ont placé un micro dans le doudou de leur fille après avoir constaté qu’elle avait changé de comportement.

photo d’illustration freepik.com

En France, une maman de jour a été condamnée, lundi, à huit mois de prison avec sursis pour «violences», après avoir été confondue par des enregistrements où on l’entend insulter et humilier deux enfants de 2 ans, les parents ayant caché un micro dans un doudou, a rapporté, mardi, le Parquet.

Le Tribunal correctionnel de Bourgoin-Jallieu, dans le sud-est de la France, a également condamné cette quinquagénaire, qui gardait des enfants à son domicile, à une peine complémentaire d’interdiction définitive d’exercer la profession d’assistante maternelle.

«Tu pues la pisse…»

À l’audience lundi, le tribunal a diffusé des extraits de onze heures de bandes sonores, captées par un micro placé dans le doudou de l’une des enfants par ses parents, soupçonnant leur maman de jour de maltraitance après un changement de comportement de la petite – «elle avait perdu l’appétit, se renfermait, ne souhaitait plus se rendre chez sa nounou, hurlait avec rage sur sa poupée, qu’elle mettait au coin» –, a rapporté le quotidien local, «Le Dauphiné Libéré».

Sur ces enregistrements, on entend l’intéressée hurler sur les deux enfants en pleurs, tenant des propos insultants et humiliants, hurlant «Tu pues la pisse, couillon» ou «Sale porc» pendant de longs moments, toujours selon le journal.

Après avoir nié en garde à vue, la prévenue a, à l’audience, déclaré sa «honte» suite à ce «dérapage», affirmant avoir été «dépassée», selon le quotidien.

Capture d’écran Twitter
(AFP)

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