CambodgeUn nouvel aéroport desservant les temples d’Angkor ouvre ses portes
Un premier vol commercial s’est posé lundi, sur le tarmac flambant neuf de Siem Reap, à une quarantaine de kilomètres du célèbre site cambodgien.
Le nouvel aéroport à un milliard d’euros desservant les célèbres temples d’Angkor au Cambodge, a lancé, lundi, ses opérations, dans ce qui constitue le dernier exemple en date d’infrastructure financée par la Chine dans la région.
Un avion PG903 en provenance de Bangkok a atterri vers 9 h du matin (4 h en Suisse) devant des responsables du gouvernement cambodgien, venus accueillir le premier vol commercial de l’aéroport flambant neuf de Siem Reap (ouest).
«Cette construction sera un facteur clé pour relancer le tourisme au Cambodge», mis à mal par la pandémie de coronavirus, a déclaré le vice-Premier ministre Vongsey Vissoth. Une cérémonie en présence du Premier ministre Hun Manet et d’un cadre du pouvoir chinois est prévue en novembre, ont indiqué les officiels sur place.
Le site doit accueillir 12 millions de passagers d’ici à 2040
Le Cambodge est devenu l’un des principaux alliés de Pékin en Asie du Sud-Est sous l’impulsion de Hun Sen, qui a favorisé d’importants investissements chinois durant son règne de presque quarante ans. L’ancien homme fort du pays, aux méthodes jugées autoritaires, a laissé sa place à son fils Hun Manet en août dernier.
Des investisseurs chinois ont supporté le coût du nouvel aéroport de Siem Reap, estimé à 1,1 milliard de dollars. Le site, qui s’étale sur 700 hectares, doit pouvoir accueillir 12 millions de passagers par an d’ici à 2040. Il se trouve à une quarantaine de kilomètres des temples d’Angkor, la principale destination touristique du Cambodge.
Le royaume a accueilli environ 3,7 millions de visiteurs étrangers sur les neuf premiers mois de l’année 2023, à un rythme inférieur à la tendance pré-Covid (6,6 millions de touristes étrangers en 2019).