FranceToujours un millier de participants à une rave party en cours depuis samedi
Les fêtards s’étaient donné rendez-vous dans la nuit de samedi à dimanche près de l’ancienne ZAD de Roybon, à l’ouest de Grenoble, évacuée en octobre dernier.
La rave party débutée samedi soir près de l’ancienne ZAD de Roybon, en Isère, était toujours en cours lundi soir avec un millier de participants selon les autorités qui contrôlent les véhicules sortants du périmètre. «Environ 400 véhicules ont quitté le site et ont fait l’objet de contrôles», indique la préfecture de l’Isère dans un communiqué, donnant lieu à 70 verbalisations principalement pour consommation ou trafic de stupéfiants mais aussi pour un tiers à cause d’infractions routières ou relatives à la dégradation de chemins forestiers.
Les contrôles seront «poursuivis jusqu’au dernier participant», ajoute-t-on de même source. Les pompiers de l’Isère ont par ailleurs mis à disposition des raveurs encore sur place des autotests pour détecter le Covid-19 et prévenir que le virus ne se dissémine après la fête sauvage.
Il restait encore environ 2000 personnes sur place lundi matin, selon une source de gendarmerie. France 3 Alpes évoque pour sa part «jusqu’à 4000» participants au plus fort du week-end. Plusieurs autres rave parties ont été signalées par les autorités depuis samedi, avec des affluences diverses: environ 1500 personnes en Gironde, près de 600 en Vendée et 800 en Normandie, sans qu’aucun incident ne soit relevé.
800 véhicules
Un millier de personnes au moins se sont donné rendez-vous dans la nuit de samedi à dimanche en Isère pour une rave-party vers l’ancienne ZAD (zone à défendre) de Roybon, à l’ouest de Grenoble, évacuée en octobre par des opposants à un projet de Center Parcs, a-t-on indiqué de sources préfectorale et judiciaire.
«Plus de 800 véhicules ont convergé vers la forêt domaniale de Chambaran au sud-ouest de Roybon où se tient depuis une rave-party sauvage. L’événement n’a pas été déclaré au préalable, comme la réglementation l’exige», ont précisé dimanche après-midi dans un communiqué conjoint la préfecture de l’Isère et le procureur de la République de Grenoble, Eric Vaillant.
Dans un premier temps, le nombre estimé de véhicules garés aux alentours du site avait été estimé à un millier par les autorités préfectorales concernant cette rave-party sauvage, repérée par le quotidien régional le «Dauphiné Libéré».
Militaires postés sur place
Samedi dès 22 h, les gendarmes avaient été alertés de «flux de véhicules» se dirigeant dans la direction de l’ancienne ZAD de Roybon, évacuée en octobre après six ans d’occupation par des opposants à un projet Center Parcs sur ce site. Depuis le petit matin, les militaires sont postés aux alentours de la zone.
En outre, «les équipes du SDIS 38 (ndlr: les pompiers isérois) se sont mobilisées, lorsqu’elles ont été alertées en urgence, pour porter secours aux personnes le nécessitant», poursuit le communiqué sans autre détail.
Selon le «Dauphiné Libéré», les militaires auraient croisé quelques participants près de la fête et ces derniers leur auraient dit que certains comptaient rester «jusqu’à dimanche soir», d’autres «plusieurs jours».
Ouverture d’une enquête judiciaire
«Une enquête judiciaire est ouverte pour déterminer les responsabilités des organisateurs», ont encore indiqué la préfecture et le parquet à Grenoble, soulignant l’absence sur site par l’organisation de la rave «d’équipe de sécurité civile pour protéger les participants».
«Des verbalisations relatives notamment à l’usage de stupéfiants mais aussi au non-respect des consignes sanitaires seront effectuées par les forces de l’ordre qui sont déployées aux abords du site occupé», ont-ils conclu.
Cette rave-party sauvage dans la région s’ajoute à celle qui avait réuni dans la nuit du 24 au 25 juillet derniers en Savoie quelque 2500 personnes dans un champ au col du Sapenay. Il n’y avait eu aucun incident.