Jean-Luc Barbezat fait son cirque

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La Revue Vaudoise, soutenue par la Loterie Romande, s’est installée à Territet, sous le chapiteau d’un cabaret ambulant de la Belle Époque. L’humoriste garantit «un humour de proximité».

Victor Fingal
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Victor Fingal
Au premier rang du cirque «Magic Mirror»: Jean-Luc Barbezat et Benjamin Cuche. Deuxième rang: Yann Lambiel et Jenny Lorent. Troisième rang: Keumart, Florent Bernheim et Nathalie Devantay. Quatrième rang: Marc Donnet-Monay.

Au premier rang du cirque «Magic Mirror»: Jean-Luc Barbezat et Benjamin Cuche. Deuxième rang: Yann Lambiel et Jenny Lorent. Troisième rang: Keumart, Florent Bernheim et Nathalie Devantay. Quatrième rang: Marc Donnet-Monay.

Elsa Mesot

Avec son pote Yann Lambiel, le partenaire de Cuche s’est attelé à la mise en scène. Un dur labeur n’excluant pas une franche rigolade. «Pour cette 4e édition de la Revue Vaudoise qui va durer du 20 octobre au 30 novembre à Territet, souligne Jean-Luc Barbezat, nous allons pratiquer un humour de proximité!»

Résultat, une quarantaine de représentations qui épingleront des sujets vaudois, mais pas seulement. Entre autres, le récent vote des femmes et l’inévitable Roger Federer seront aussi de la partie. «Pour l’humour international, il y a Montreux Comedy avec des artistes du monde entier, ajoute le comédien. Nous, nous n’allons guère nous éloigner de la Suisse romande.»

Principales nouveautés du spectacle, il va se dérouler sous le chapiteau «Magic Mirror» d’un cabaret ambulant datant de la Belle Époque, loué aux Pays-Bas. La scène est circulaire et le cirque miniature peut accueillir 300 personnes. Ce n’est pas tout. L’animation a été confiée à des artistes en direct, remplaçant la bande-son des spectacles précédents. À la guitare, Florent Bernheim et Keumart, le beatboxeur national, va imiter le son d’un ensemble de percussions rien qu’avec sa bouche.

Nathalie Devantay dans la peau de Mutter Helvetia!

Au programme, vous l’aviez compris, l’humour irrésistiblement absurde de Cuche et Barbezat et du Yann Lambiel sur mesure. Une authentique Mutter Helvetia, incarnée par la pétillante Nathalie Devantay, pratiquera l’autodérision. De son côté, Jenny Lorant qui déborde de drôlerie propose une autre corde de son arc: le chant. Sans oublier, Marc Donnet-Monay qu’il n’est plus besoin de présenter, chroniqueur des Dicodeurs, jouant en alternance avec Lord Betterave, un grand analyste du hockey romand.

Pour Katia Staehli, attachée de presse, le fait que la Loterie Romande s’intéresse à la Revue Vaudoise est déjà une consécration en soi: «C’est une importante reconnaissance de la qualité du spectacle. Quant au soutien financier apporté par la LoRo, il permet à des artistes locaux de se développer et de mener à bien leur projet.»

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