FranceUn homme agresse deux policiers au couteau dans un commissariat
L’individu a été blessé par balle, atteint par un troisième policier «intervenant au secours de ses collègues». Il a été transporté à l’hôpital et opéré. Les policiers ne sont pas blessés.
Un homme a été blessé par balle par un policier dans la nuit de dimanche lundi au commissariat de Charleville-Mézières, dans les Ardennes, en France, après avoir agressé au couteau deux de ses collègues, sans les atteindre, a indiqué la procureure de Charleville-Mézières dans un communiqué.
Blessé à la hanche
Cet homme d’une cinquantaine d’années «s’est présenté seul à l’accueil du commissariat» vers 1h50, a précisé la procureure Magali Josse, confirmant une information de L’Ardennais. «Au cours de l’échange avec la fonctionnaire de police en charge de l’accueil, sur les motifs de sa venue, l’individu a sorti un couteau et a tenté de porter un coup à la gardienne de la paix», a-t-elle poursuivi.
Un policier «est venu en renfort» et «l’individu a répété ses agissements à son encontre en tentant de lui porter un coup de couteau», a-t-elle poursuivi. Un troisième fonctionnaire de police «intervenant au secours de ses collègues, a fait usage de son arme à feu, à une seule reprise, blessant l’individu au niveau de la hanche».
Il aurait déjà fait «plusieurs séjours en psychiatrie»
«Les fonctionnaires de police ont de suite porté les premiers soins à l’individu, avant l’arrivée des services de secours» et «le mis en cause a été transporté à l’hôpital où il a été opéré», a indiqué la procureure. Le suspect a été hospitalisé en réanimation et n’a pas encore été entendu, a précisé Magali Josse. Il a selon elle déjà fait «plusieurs séjours en psychiatrie». «Aucun fonctionnaire de police n’a été blessé physiquement par l’individu», a affirmé la procureure.
Le parquet de Charleville-Mézières s’est dessaisi lundi au profit du pôle criminel de Reims pour les suites de l’enquête ouverte pour «tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique». L’IGPN, la «police des polices», a été saisie «afin de déterminer les circonstances exactes de la sortie et de l’usage d’une arme à feu par le fonctionnaire de police». Selon Magali Josse, le policier a été entendu en audition libre.