Moyen-OrientL’Iran dément l’assassinat d’un Gardien de la Révolution
Téhéran a affirmé qu’une enquête était en cours pour déterminer la cause du décès d’un autre membre de l’armée idéologique de la République islamique, quelques jours après celui d’un colonel.
Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur un nouveau décès d’un Gardien de la Révolution, a fait savoir Téhéran, vendredi. «Un membre des Gardiens de la Révolution est mort il y a quelques jours dans un accident dans sa maison», a indiqué l’agence Irna. Celle-ci, qui cite «une source informée», affirme qu’il ne s’agit pas d’un «assassinat».
Des médias de l’opposition iranienne basés à l’étranger ont affirmé jeudi soir, que le colonel Ali Esmaïlzadeh avait été assassiné à Karaj, près de Téhéran. Le commandant œuvrait au sein de la Force Qods, l’unité chargée des opérations extérieures au sein des Gardiens de la Révolution.
Liste noire
Le 22 mai, le colonel des Gardiens Sayyad Khodaï, 50 ans, a été tué par balle par deux motards alors qu’il rentrait chez lui, dans l’est de la capitale Téhéran. Membre de la Force Qods, il était «connu» en Syrie, pays où l’Iran aide militairement le régime de Bachar el-Assad, selon la télévision d’État iranienne. Lundi, l’Iran a accusé les «sionistes» de l’avoir tué, quelques jours après qu’Israël a, selon le «New York Times», affirmé aux États-Unis être responsable du meurtre de cet important officier des Gardiens.
Dans le discours officiel iranien, le terme «sionistes» désigne les Israéliens, mais parfois aussi les pays et les individus qui soutiennent l’État d’Israël. Les Iraniens emploient le terme «régime sioniste» pour désigner spécifiquement l’État israélien. Les Gardiens figurent sur la liste noire américaine des «organisations terroristes étrangères».