Télévision: 42 ans après, une suite à «La folle histoire du monde»

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Télévision42 ans après, une suite à «La folle histoire du monde»

Mel Brooks sort enfin une suite à sa célèbre parodie, cette fois sous forme de série télévision, qui sera bientôt disponible sur Disney+.

Mieux vaut tard que jamais. Plus de 40 ans après la «Folle histoire du monde», une suite à la célèbre parodie de Mel Brooks sur les moments fondateurs de l’Histoire ou de la religion débarque lundi sur la plateforme américaine Hulu du groupe Disney. Elle sera également disponible prochainement sur Disney+, mais aucune date n’a encore été annoncée.

À 96 ans, l’humoriste new-yorkais prête sa voix aux huit épisodes de cette série, intitulée «History of the World, Part II», (le film s’appelait en version originale «History of the World, Part I») qu’il a produite et coécrite avec les quadragénaires Nick Kroll et Ike Barinholtz, ou encore Wanda Sykes, qui apparaissent aussi au casting.

Un film de 1981

«Son esprit comique est encore très aiguisé, Le gars a une force de vie folle et encore des blagues», confiait, impressionné, Nick Kroll, lors d’une conférence de presse de la Television Critics Association en janvier.

Succès mondial après sa sortie en 1981, le film la «Folle histoire du monde», comédie burlesque, parfois grossière, qui parodie l’Histoire, la religion et leurs grands personnages, de l’Âge de pierre à la Révolution française, avait marqué son époque. Mel Brooks y campe un Moïse maladroit qui fait tomber et casse les «Tables de la loi», ou un Louis XVI lubrique qui use de sa position pour harceler des femmes.

Le film se terminait sur l’annonce d’une suite, avec un faux Hitler en uniforme nazi en plein spectacle de patinage sur glace, «Hitler on ice».

De Judas à l’invention du téléphone

Promesse tenue, au fil de huit épisodes d’une demi-heure chacun, qui revisitent à coups de sketches plus ou moins longs, et dans le désordre, le baiser de Judas, l’invention du téléphone, la guerre de Sécession, la Révolution russe, ou encore le débarquement allié en Normandie. Entre quiproquos et anachronismes, on retrouve la patte de Mel Brooks, réactualisée à l’époque des réseaux sociaux.

Le spectateur est convié aux séances d’écriture de Roméo et Juliette autour de Shakespeare, à la session photo de la conférence de Yalta avec Churchill, Roosevelt et Staline, ou encore dans les coulisses de négociations diplomatiques pour le Proche-Orient.

Il a raflé toutes les récompenses

Né le 26 juin 1926 dans une famille juive de Brooklyn, Mel Brooks a toujours fait de l’humour et la dérision son arme préférée contre les fanatismes, depuis son premier film, «Les producteurs» (1968), dont le point de départ est une comédie musicale désastreuse célébrant Adolf Hitler.

Il est l’un des rares artistes américains à avoir obtenu le convoité «EGOT», sorte de grand chelem des récompenses de la culture (Emmy Award, Grammy Award, Oscar, Tony Award).

(AFP)

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