FranceRetour à la normale jeudi matin à la Gare de l’Est
La SNCF a réparé plus vite que prévu l’acte de «sabotage» ayant détruit des installations et paralysé le trafic 24 heures, mardi.
SNCF Voyageurs prévoit pour jeudi matin des circulations normales pour «l’ensemble des trains, TER et TGV depuis ou vers la Gare de l’Est» alors qu’elles avaient été quasi interrompues mardi avant d’être partiellement rétablies mercredi. Le trafic a repris plus vite que prévu mercredi Gare de l’Est, à Paris, au lendemain de l’«acte de sabotage» qui l’a mise à l’arrêt toute la journée mardi, les travaux de réparation ayant «bien avancé», selon la SNCF. «Les travaux de réparation des installations endommagées par l’incendie volontaire ont bien avancé cette nuit et se poursuivent ce mercredi», a indiqué le groupe public.
L’incendie volontaire d’installations de signalisation et d’aiguillage à Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne), tôt mardi matin, a paralysé la Gare de l’Est toute la journée de mardi, obligeant la SNCF à annuler la quasi-totalité de ses trains, certains TGV étant déroutés vers d’autres gares.
«Acte de sabotage»
SNCF Réseau, qui a dénoncé un «acte de sabotage», a porté plainte et le parquet de Meaux a ouvert une enquête pour dégradation volontaire et mise en danger de la vie d’autrui. Selon des cadres de la compagnie ferroviaire interrogés par l’AFP, les auteurs connaissaient «forcément bien le réseau».
Le parquet de Meaux a indiqué que des panneaux en béton condamnant l’accès à une trappe où se trouvaient les coffrets abritant les câbles électriques avaient été «retirés et déposés». En outre, «un portillon d’accès aux voies de la SNCF était ouvert sans aucune trace d’effraction».
Interrogé sur RTL, l’ancien secrétaire général de l’UNSA ferroviaire, Roger Dillenseger, n’a pas exclu que cet acte soit l’œuvre d’agents SNCF. Le syndicat SUD-Rail «ne soutient pas les actes isolés qui détruisent notre outil de travail», mettant en garde dans un communiqué «sur des raccourcis, qui pourraient être faits, par celles et ceux qui voudraient utiliser et discréditer la colère dans ce pays».