IndyCar – Romain Grosjean: «Je vois grand, je veux sept podiums!»

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IndyCarRomain Grosjean: «Je vois grand, je veux sept podiums!»

La nouvelle saison d’IndyCar débute dimanche en Russie. Le natif de Genève se montre ambitieux et vise le titre.

L’an dernier Romain Grosjean est montré trois fois sur la boîte.

L’an dernier Romain Grosjean est montré trois fois sur la boîte.

USA TODAY Sports

Après une saison de rookie encourageante, Romain Grosjean passe la vitesse supérieure en IndyCar, au sein de l’équipe Andretti avec laquelle il nourrit de grandes ambitions, dès dimanche au GP de St-Petersburg marquant le coup d’envoi de l’exercice 2022. «Je vois grand, je veux sept podiums!», clamait le Franco-Suisse mi-janvier lors de la traditionnelle journée média organisée par le championnat.

L’an dernier il en a réussi trois, montant deux fois sur la deuxième marche et une fois sur la troisième, en ayant au passage réussi à arracher une pole position. Le tout en treize courses disputées sur seize.

«Impatient d’y être»

Plus de cinq mois après son terrible accident au GP de F1 de Bahreïn fin novembre 2020, dont il est ressorti miraculé mais brûlé aux mains et aux pieds, Grosjean a préféré entamer son nouveau virage IndyCar l’an dernier en évitant au maximum les courses sur circuits ovales, réputés pour leur dangerosité. Il en a toutefois couru une, le Gateway à Madison (Illinois), finissant 14e.

Cette année, le pilote de 35 ans fera ainsi ses débuts aux mythiques 500 Miles d’Indianapolis, pour lequel il s’est dit «impatient d’y être», convenant toutefois «que tant qu’on ne les a pas faits, on ne sait pas vraiment ce que c’est, donc c’est dur d’être excité pour quelque chose que je ne connais pas».

La F1, de l’histoire ancienne

Grosjean, qui s’est installé à Miami plus au sud de la Floride avec sa famille, a quitté Dale Coyne Racing pour rejoindre Andretti Autosport, quadruple vainqueur du championnat, la dernière fois en 2012.

Si le propriétaire Michael Andretti ambitionne par ailleurs de faire entrer son écurie en Formule 1 en 2024, le natif de Genève assure «d’abord rester concentrer sur l’IndyCar». «Je m’y plais vraiment. J’ai eu une carrière incroyable en F1, je n’ai jamais pensé que je courrais dix ans et ferais dix podiums. Ceci est derrière moi.»

Dominateur des essais libres

Au sein d’Andretti Autosport, Grosjean, qui a été le plus rapide lors des premiers essais libres de vendredi à St. Petersburg, collaborera avec deux Américains: le talentueux Colton Herta, qui a remporté trois GP l’an dernier, ainsi qu’Alexander Rossi, passé près de la case champion en 2018.

«L’idée est de viser le titre à court ou moyen terme. Je suis dans une équipe très forte. Sur le papier, tous les ingrédients sont là pour se battre en tête. C’est ce que j’aime faire, me battre pour la pole position, pour gagner des courses», a assuré celui qui compte déjà une première victoire, celle de la popularité.

Car selon un sondage diligenté par l’IndyCar et effectué auprès de plus de 53.000 fans, pour moitié non-Américains, Grosjean est déjà le plus apprécié des pilotes, devant le Mexicain Pato O’Ward et le Brésilien Helio Castroneves.

Une seule femme pilote

Sacré à la surprise générale en 2021, le jeune Espagnol Alex Palou (Chip Ganassi) remettra sa couronne en jeu, avec pour autres principaux rivaux Josef Newgarden (Penske), Pato O’Ward (McLaren), Scott Dixon (Chip Ganassi) et Colton Herta (Andretti).

Enfin, les regards seront également tournés vers la Colombienne Tatiana Calderon, seule femme pilote du paddock, qui sera engagée dans les courses sur circuits routiers et urbains, faisant d’elle la première à occuper un baquet régulier en IndyCar depuis l’Italo-Suissesse Simona de Silvestro en 2013.

(AFP)

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