Football: Ziegler: «J’aimerais que Sion soit mon dernier club»

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FootballZiegler: «J’aimerais que Sion soit mon dernier club»

À bientôt 37 ans, Reto Ziegler revient terminer sa carrière à Tourbillon. Il dit ce qu’il veut apporter et ses ambitions.

Daniel Visentini Sion
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Daniel Visentini Sion
Reto Ziegler entouré de Fabio Celestini, à gauche, et Barthélémy Constantin mercredi.

Reto Ziegler entouré de Fabio Celestini, à gauche, et Barthélémy Constantin mercredi.

Pascal Muller/freshfocus

Le dernier baroud d’honneur est toujours le plus beau. Enfin, c’est comme cela qu’il faut se le représenter. Pour Reto Ziegler, c’est un retour au FC Sion (contrat jusqu’en juin 2024). À bientôt 37 ans (le 16 janvier), c’est à Tourbillon, où il a déjà évolué de 2015 à 2017, que l’ex-international suisse va écrire l’épilogue d’une carrière professionnelle commencée il y a vingt ans déjà.

Reto Ziegler, Sion sera-t-il votre dernier club?

J’aimerais que le FC Sion soit mon dernier club, oui. Attention, qu’on se comprenne bien: je vais peut-être avoir 37 ans, mais je ne viens pas ici en vacances. Je le prends comme un défi. J’ai la ferme volonté de montrer que je suis toujours parmi les meilleurs à mon poste en Suisse. Alors oui, j’aimerais que Sion soit ma dernière équipe, mais dans le sens positif du terme, en apportant tout ce que l’on attend de moi.

Justement: qu’apportez-vous avec votre expérience?

L’idée d’être combatif. Toujours. J’ai évolué dans plusieurs équipes depuis vingt ans. Partout, j’ai vu l’importance de se battre au quotidien. Quand tu vois un mec de 37 ans qui s’arrache tous les jours, tu es obligé de le suivre. C’est cela que je veux notamment apporter. Et puis je serai peut-être un petit coach aussi, à parler avec ceux qui en ont besoin. C’est aussi cela un groupe. C’est aussi cela faire partie des leaders, pour le bien de l’équipe.

Pourtant, à Lugano, votre club jusqu’à la pause, l’aventure s’est terminée en queue de poisson (un temps écarté du groupe pour un désaccord marqué avec l’entraîneur). Pourquoi?

Ce que je veux retenir, c’est que Lugano m’a laissé partir sans poser de problème. Nous nous sommes quittés en bons termes. Après, je ne veux pas parler davantage de ce qui s’est passé avant mon départ.

Il y avait d’autres clubs qui s’intéressaient à vous, non, dont Lausanne?

Oui, il y avait d’autres clubs et je tiens à tous les remercier pour leur intérêt. Après, dès que Sion était aussi sur les rangs, c’est devenu mon choix No 1. Sion, c’est quelque part mon club de cœur. Je me sens ici à la maison, j’ai une relation privilégiée notamment avec Barthélémy Constantin. J’ai déjà gagné avec Sion (ndlr: la 13e Coupe en 2015). Je veux encore gagner des choses avec Sion.

Vous avez aussi perdu pour la première fois de l’histoire de Sion une finale de Coupe (en 2017 à Genève contre Bâle): l’idée d’une revanche à prendre?

Oui, l’idée d’une revanche. J’étais le capitaine, j’aurais tellement voulu soulever cette Coupe. Cela m’a fait mal. Alors oui, il y a cette volonté de revanche à ce niveau. Je vais tout donner pour le FC Sion.

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