États-UnisUne gouverneure demande que le chien des Biden soit mis à mort
La gouverneure républicaine du Dakota du Sud Kristi Noem estime que Commander, le berger allemand du couple Biden, devrait être mis à mort.
La Maison-Blanche a montré les dents lundi contre la gouverneure républicaine Kristi Noem, qui a réclamé la mise à mort du chien de Joe Biden accusé de morsures à répétition, quelques jours après avoir révélé avoir elle-même abattu sa jeune chienne.
La gouverneure du Dakota du Sud, dans le nord des États-Unis, a estimé que Commander, le berger allemand du couple Biden, devait connaître un sort identique à celui réservé à son propre canidé, pour avoir mordu plusieurs agents du service de protection du président.
Potentielle colistière de Donald Trump
L’élue de 52 ans est vue comme une potentielle colistière de Donald Trump pour la présidentielle de 2024. «Nous considérons ses commentaires d’hier comme troublants, nous les jugeons absurdes», a déclaré la porte-parole de la Maison-Blanche lors de la conférence de presse quotidienne.
«C’est un pays qui aime les chiens, et vous avez-là une responsable qui parle d’abattre des chiens», a ajouté Karine Jean-Pierre. Kristi Noem «devrait probablement arrêter de s’enfoncer toute seule», a également commenté la porte-parole.
Dans ses mémoires à venir, obtenus par le quotidien britannique «The Guardian», la gouverneure républicaine écrit avoir tué par balle sa chienne Cricket, âgée de 14 mois environ, parce qu’elle était «indomptable».
Mise au vert
Dimanche, dans une interview à CBS News, elle a affirmé qu’en cas de victoire au côté de Donald Trump à la présidentielle de novembre, elle ferait en sorte que «Commander rejoigne Cricket».
«Combien de personnes doivent être attaquées et dangereusement blessées avant que vous ne preniez une décision au sujet d’un chien?», a-t-elle demandé. Le couple Biden avait été contraint en octobre de mettre leur berger allemand de deux ans au vert en raison de sa propension à mordre.
Major, autre berger allemand des Biden, avait également donné des coups de dent intempestifs à son arrivée à la Maison-Blanche. Il avait été confié à des amis vivant «dans un environnement plus calme».