FootballLa stat qui doit donner du courage au LS
Derniers et toujours sans la moindre victoire, les Vaudois semblent en grand danger au terme de ce 1er tour. Et pourtant ils ne sont pas si loin de ce qu’ils avaient réussi la saison dernière.
- par
- André Boschetti
La cinquième défaite de la saison, enregistrée samedi à Lugano (0-2), plombe un peu plus encore - si c’est possible - le moral du Lausanne-Sport et de ses supporters. Malgré une prestation collective en progrès, en deuxième mi-temps surtout, par rapport à leurs dernières sorties, les Vaudois courent donc toujours après une première victoire alors que le quart du championnat vient d’être bouclé.
Une série négative, longue de onze matches, qui dure en fait depuis près de cinq mois et un brillant succès obtenu face à Servette, à Genève (4-1). Depuis, le LS a donc accumulé sept revers pour quatre nuls. De quoi oublier que le football peut parfois aussi réserver d’agréables surprises.
Honnêtement, il en faudrait une belle pour que les Lausannois parviennent à assurer, en mai prochain, sans trop souffrir leur maintien en Super League, comme le souhaitaient Souleymane Cissé et Ilija Borenovic en début de saison. Mais malgré une dernière place au classement au terme de ce premier quart de championnat catastrophique, le LS a au moins trois bonnes raisons de continuer de penser son avenir de façon positive.
Un classement très serré
La première est la performance un brin rassurante proposée à Lugano face à un adversaire qui figure aujourd'hui sur le podium de Super League. Plus inspirés offensivement après la pause, les Vaudois se sont en effet ménagés trois occasions très nettes de prendre les devants avant qu’un énième ballon perdu dans une zone sensible ne finisse par déboucher sur un penalty que Ziegler ne manquait pas (78e).
La deuxième raison d’y croire encore et toujours est un classement qui reste très serré en queue malgré le très faible butin lausannois. Si Zurich (contre Sion) et Bâle (contre Lucerne) font leur boulot ce dimanche, le LS partagera la dernière place avec les Lucernois et n’aura que deux petits points de retard sur Saint-Gall et cinq sur les Valaisans. Une situation qui n’aurait rien de rédhibitoire.
Deux points de moins seulement
La comparaison avec la saison passée est un troisième constat encourageant pour Lausanne. Mais en aucun cas, bien sûr, si l’on ne prend en considération que le bilan brut de ce premier tour (douze unités pour Giorgio Contini l’an dernier contre quatre seulement aujourd’hui à l’actif d’Ilija Borenovic). En revanche, le résultat est beaucoup moins sévère pour le coach actuel du LS si l’on prend en compte exactement les mêmes affiches disputées lors de cette première phase.
La saison passée, le LS de Giorgio Contini n’avait en effet accumulé que six points seulement lors des premières visites à Lausanne de Saint-Gall (1-2), Bâle (1-3), Sion (0-1) et Young Boys (0-3) et à l’occasion des déplacements à Zurich (0-4), Vaduz - qui est aujourd’hui remplacé par GC - (2-0), Lucerne (2-2), Servette (1-1) et Lugano (0-0). Soit une seule victoire pour trois nuls. Six points récoltés essentiellement à l’extérieur.
Trois matches cruciaux
Cette façon d’alimenter un espoir qui s’amenuise au gré des défaites est certainement un peu tordue. On en saura d’ailleurs très vite beaucoup plus sur la capacité de cette jeune équipe à rebondir. Après la pause internationale, les Vaudois auront l’avantage, lors des quatre prochaines journées, de recevoir à la Tuilière trois adversaires (Grasshopper, Lucerne et Lugano) contre lesquels ils se devront de gagner. Neuf points qui leur permettraient d’envisager enfin la suite avec cette confiance et cette sérénité qui leur font actuellement tant défaut.
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