CyclismeDes chèvres désherbent les pavés de Paris-Roubaix
D’ici dimanche, des chèvres ont pour mission de désherber de la manière la plus naturelle possible les 2300 mètres de la trouée d’Arenberg, le mythique secteur pavé de Paris-Roubaix.
- par
- Adrien Schnarrenberger
On pourrait croire à un poisson d’avril tardif, mais c’est une nouvelle tout à fait véridique: des chèvres sont engagées pour déserber la trouée d’Arenberg, le mythique secteur pavé de la course cycliste Paris-Roubaix.
Comme l’explique RMC Sport, la trouée d’Arenberg est un site classé, strictement protégé et donc interdit aux véhicules. Comme l’an dernier, un moyen naturel a donc été trouvé pour enlever l’herbe qui s’est incrustée entre les pavés du légendaire secteur long de 2300 mètres.
«En raison du Covid, c’était devenu presque une prairie», expliquait l’an dernier Thierry Gouvenou, directeur de la course prévue dimanche. En 2022, des moyens mécaniques avaient été engagés pour dégager les 276’000 pavés, avant un virage vers l’éco-pâturage.
Des chicanes pour ralentir les coureurs
Une solution qui donne satisfaction: les chèvres parviennent à enlever en quelques jours «toutes les hautes herbes», puis une balayeuse apporte les dernières retouches en vue de l’arrivée des cyclistes, dimanche.
A noter que la trouée d’Arenberg fait décidément beaucoup parler d’elle en cette édition 2024, puisque des chicanes devraient y être ajoutées. Objectif? Ralentir les coureurs, avec un peloton psychosé depuis la chute de Wout Van Aert lors d’A travers la Frandres.