FootballCelestini: «Il ne faut pas se mentir, nous ne sommes pas bien»
L’entraîneur de la lanterne rouge lucernoise est bien conscient des manquements actuels de son équipe. Mais le Vaudois, sans se défiler, se veut positif.
![Fabio Celestini et ses hommes ont de gros soucis défensifs à résoudre. Fabio Celestini et ses hommes ont de gros soucis défensifs à résoudre.](https://media.lematin.ch/4/image/2023/11/10/bfe67344-9874-4e31-b255-a693d3a6ce56.jpeg?auto=format%2Ccompress%2Cenhance&fit=max&w=1200&h=1200&rect=0%2C0%2C2048%2C1365&fp-x=0.5&fp-y=0.5003663003663004&s=375f6cb935dc45e86f08bdeee555fc73)
Fabio Celestini et ses hommes ont de gros soucis défensifs à résoudre.
Martin Meienberger/freshfocusLucerne regarde le classement de Super League depuis tout en bas. Fessés par Servette dimanche (4-1), les hommes de Fabio Celestini n’ont engrangé qu’un petit point en quatre rencontres. Qui plus est en encaissant 13 buts. La situation est inquiétante pour le tenant de la Coupe de Suisse. L’entraîneur vaudois en est conscient. Il ne cherchait pas de faux-fuyants avant de quitter le Stade de Genève alors que se profilent trois matches capitaux contre Lausanne, Grasshopper et Sion.
Fabio Celestini, qu’est-ce qui ne fonctionne pas dans votre équipe actuellement?
Beaucoup trop de choses pour pouvoir espérer mieux. Aujourd’hui, nous avions un plan pour mieux communiquer, être plus agressifs et ainsi gagner davantage de duels. Nous avons beaucoup insisté sur ces points à l’entraînement. Cela n’a hélas pas fonctionné.
Pire, votre défense est à la peine. Elle l’a été dès le début du match. Vous avez tenté de corriger le tir en discutant avec Domgjoni et c’est à ce moment que Servette a ouvert le score. Que s’est-il passé?
J’ai appelé Domgjoni alors qu’un joueur était au sol. Nous devions trouver des solutions afin de mieux relancer. Mais Servette a rapidement joué son coup franc, il nous manquait donc un homme au cœur de la défense. Sur cette action, je n’ai pas aidé mon équipe. Ce premier but est totalement de ma faute, j’en assume l’entière responsabilité.
Votre équipe est diminuée par les absences de joueurs importants, comme Müller, Campo ou Schürpf. Cela constitue-t-il une explication?
Il ne faut pas se réfugier derrière leurs absences ou chercher des excuses. Nous sommes actuellement très fragiles et ce que nous produisons est insuffisant. Mais c’est tous ensemble que nous relèverons la tête, à force de travail. Il n’y a pas d’autres solutions.
Avec ce tout petit point en quatre rencontres, vous ne vous trouvez pas dans une situation très confortable…
Il ne faut pas se mentir, nous ne sommes pas bien. Néanmoins, il ne s’agit pas de dramatiser non plus. L’an passé, nous avions entamé le championnat avec un bilan de deux points lors des six premiers matches. Tout le monde voyait tout en noir et nous avons réussi à corriger le tir (ndlr: Lucerne a gagné la Coupe de Suisse et terminé 5e du championnat).