BasketballUn 10e trophée d’affilée pour Elfic Fribourg
En finale féminine de la SBL Cup, les Fribourgeoises étaient trop fortes (89-69) pour des Nyonnaises rattrapées par l’enjeu. Il s’agit de la 7e victoire des joueuses de Saint-Léonard en 8 ans dans cette compétition.
- par
- Christian Maillard Montreux
Nyon voulait y croire, Nyon y a cru, mais cela n’a pas suffi. L’espoir n’a duré que neuf petites minutes, les premières (19-20) avant que la pression ne s’emmêle. Comme ce fut le cas samedi avec Massagno et Vevey, il n’y a pas eu de surprise sur le parquet du Pierrier. Trop de fautes, de ballons perdus, de tirs manqués, trop de tout: la nervosité a trop vite gagné le camp des Vaudoises, ce dimanche à Montreux, lors de la finale féminine de la SBL Cup.
Treize ans après avoir perdu leur seule Coupe de la Ligue de l’histoire face à Sierre, les joueuses du Rocher n’ont pas été en mesure de tenir tête aux joueuses d’Elfic Fribourg, impressionnantes quand elles évoluent à ce niveau. La marche était une fois de plus trop haute.
Pour faire douter cette machine à gagner, il n’y a pas de miracle: les Vaudoises auraient dû réaliser un match parfait et à l’image de Laure Margot, longtemps tétanisée par l’enjeu, ce ne fut pas le cas. «On leur a trop vite laissé le contrôle du match, regrettait la top scoreuse de la Côte. On a commis des erreurs qu’il aurait fallu corriger tout de suite mais on fera mieux dans trois semaines en demi-finale de la coupe contre elles.»
Comme ce fut le cas lors de la SuperCup en début de saison entre les deux meilleures formations du pays, les multiples grandes dominatrices du basket suisse féminin étaient trop fortes, trop bien ensemble . Avec un coach, Romain Gaspoz, qui n’a perdu que 4 fois avec ses filles depuis 2020, ce groupe se connaît par cœur. Il s’agit de leur 10e trophée consécutif toutes compétitions confondues, le 26e de l’histoire du club, la 7e SBL Cup en 8 ans. Respect.
L’équipe de Saint-Léonard s’est finalement imposée avec maestria 89-69 avec 20 points de sa capitaine, l’inusable Marielle Giroud, 35 ans, encore une fois dominante, déterminante, impressionnante. «On a eu de la peine à entrer dans le match mais quand on a retrouvé notre jeu et notre défense, c’était compliqué pour Nyon.» Et de se réjouir de sa 28e médaille d’or depuis qu’elle joue en Suisse. «Je prends un match à la fois et une saison après l’autre, sourit-elle. J’aime apporter ma pierre à l’édifice et c’est plutôt agréable quand ça roule!».
À l’exception de la 9e minute où les Vaudoises, sous l’impulsion d’Ai Yamada et de Korinne Campbell, avaient pris l’avantage (19-20), Elfic a dominé la rencontre de la tête et des épaules sans jamais trembler.