Russie: L’ex-soldat nazi ovationné au Canada poursuivi pour «génocide»

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RussieL’ex-soldat nazi ovationné au Canada poursuivi pour «génocide»

L’ex-soldat est accusé d’avoir tué «au moins 500 citoyens de l’URSS». Il avait été ovationné par erreur au Parlement canadien en présence de Justin Trudeau et Volodymyr Zelensky.

Vladimir Poutine avait estimé début octobre qu’il était «absolument dégoûtant» que l’ancien soldat ait été applaudi.

Vladimir Poutine avait estimé début octobre qu’il était «absolument dégoûtant» que l’ancien soldat ait été applaudi.

AFP

L’ex-combattant nazi ukrainien, honoré au Parlement canadien le mois dernier, est poursuivi en Russie pour «génocide» sur des civils en Ukraine durant la Seconde guerre mondiale, a annoncé vendredi le comité d’enquête russe. Yaroslav Hunka, 98 ans, a été inculpé par contumace, a précisé le comité, en ajoutant que la possibilité du lancement d’un mandat d’arrêt international et d’une arrestation par contumace était «en train d’être tranchée».

Accusé d’avoir combattu dans la SS, il avait été applaudi en septembre par les parlementaires canadiens, le Premier ministre Justin Trudeau et le président ukrainien Volodymyr Zelensky, de confession juive, qui ignoraient son passé. L’unité à laquelle il aurait appartenu est accusée d’avoir tué «au moins 500 citoyens de l’URSS», notamment des juifs et des Polonais, dans un village de la région de Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine.

Le comité d’enquête a indiqué avoir demandé l’aide du Canada, de la Pologne et du Bélarus pour son enquête.

Vladimir Poutine dénonce la «nazification» de l’Ukraine

Le ministre polonais de l’Education avait déjà annoncé demander une enquête pour vérifier si ce vétéran ukrainien n’avait pas commis de crimes en Pologne, en vue de son éventuelle extradition.

Le président russe Vladimir Poutine avait estimé début octobre qu’il était «absolument dégoûtant» que l’ancien soldat ait été applaudi, notamment par M. Zelensky. «Le président de l’Ukraine s’est levé et a applaudi un nazi qui a assassiné des Juifs. N’est-ce pas un signe de la nazification de l’Ukraine ?", a-t-il ajouté. La Russie accuse les dirigeants ukrainiens d’être des «néonazis» et avance, comme justification à l’offensive, la nécessité de «dénazifier» son voisin.

(AFP)

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