Hockey sur glace: Roman Josi, le monument qui a réussi 500 assists

Il ne s’agit pas d’une info. Mais d’une évidence que ne vous fera pas tomber de votre chaise: Roman Josi (33 ans) est un joueur extraordinaire.

Une sorte de Roger Federer ou de Marco Odermatt du hockey sur glace.

Une étoile à qui il ne manque qu’une Coupe Stanley (un trophée qu’il peut légitimement lorgner avant de raccrocher les patins) et un sacre olympique (pas de bol, il est Suisse) pour être un jour intronisé au Temple de la Renommée.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, dans une défaite embarrassante de son équipe de Nashville en Arizona contre les Coyotes en saison régulière du championnat de NHL (8-4), le défenseur bernois a atteint deux plateaux qui illustrent la qualité exceptionnelle de sa carrière.

Il a livré un 900e match dans la portion régulière du calendrier.

Et, alors qu’il a distillé trois passes décisives dans la petite Mullett Arena (4600 strapontins), il présente désormais une fiche riche de 500 assists.

Les deux chiffres démontrent, si besoin était, que Roman Josi est un joueur dominant et constant. Et la constance est un atout rare dans une ligue où les étoiles sont souvent filantes.

L’ancien junior du CP Berne, qui a noirci 14 fois la feuille des compteurs lors des huit dernières parties livrées par les Predators, se profile d’ailleurs comme un candidat légitime à l’obtention du trophée Norris remis au meilleur arrière de la saison régulière.

Avec sa fiche de 76 points, il pointe au troisième rang parmi tous les arrières de la ligue professionnelle nord-américaine derrière l’Américain de Vancouver Quinn Hughes (81) et l’Albertain de Colorado Cale Makar (78).

Avec sa carte de 19 buts, il est assis sur le siège du conducteur des arrières devant Makar (18), le Suédois de Buffalo Rasmus Dahlin (17) et l’Ontarien de Calgary MacKenzie Weegar (17).

Face à cette réalité, il n’y a que trois choses à faire.

Se lever.

Applaudir.

Et apprécier.