LondresUn homme tente d’entrer dans les écuries royales de Buckingham
Un individu âgé de 25 ans a été interpellé dans la nuit de vendredi à samedi alors qu’il essayait de s’introduire sur le site royal.
- par
- Joëlle Mermoud
La police londonienne a arrêté, dans la nuit de vendredi à samedi, un homme qui était en train de s’introduire dans les écuries royales sur le site du palais de Buckingham. «À 01 h 25 (2 h 25 en Suisse), samedi 16 septembre, des agents au palais de Buckingham sont intervenus auprès d’un individu qui escaladait le mur pour entrer dans les écuries royales», a indiqué Scotland Yard dans un communiqué.
Cet «homme de 25 ans a été arrêté par des agents à l’extérieur des écuries royales. À aucun moment l’homme n’est entré dans le palais de Buckingham ou les jardins du palais», a précisé la police. Il a été arrêté pour «intrusion sur un site protégé» et placé en garde à vue dans un commissariat de Londres où il se trouve toujours, a-t-elle encore indiqué.
Intrusions pas exceptionnelles
Malgré la sécurité renforcée autour du site, les tentatives d’intrusion au palais de Buckingham, résidence royale au cœur de Londres, comme au château de Windsor, situé à l’ouest de la capitale, ne sont pas exceptionnelles. La plus spectaculaire remonte à 1982, à Buckingham, quand un trentenaire, Michael Fagan, avait réussi à se frayer un chemin jusqu’à la chambre à coucher de la reine qui se trouvait au lit.
En 2021, un homme souffrant de problèmes mentaux avait été vu escaladant l’enceinte des écuries, puis la repassant dans le sens inverse. Il avait rapidement été arrêté en possession de cocaïne et d’un couteau de cuisine.
Un homme, Jaswant Singh Chail, est actuellement jugé à Londres pour s’être introduit le jour de Noël 2021 au château de Windsor armé d’une arbalète dans l’intention de «tuer la reine», avait-il affirmé au moment de son arrestation. La reine, décédée l’an dernier à 96 ans, se trouvait alors dans le château où elle passait les fêtes de fin d’année. Poursuivi dans le cadre du «Treason Act», la loi sur la trahison, utilisée de manière rarissime, il a plaidé coupable. Cela signifie qu’un procès n’est pas nécessaire, et qu’un juge doit prochainement décider de sa peine.