Football: Naples est assuré d’être champion d’hiver en Serie A

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FootballNaples est assuré d’être champion d’hiver en Serie A

Le leader napolitain s’est imposé sans trembler chez la Sampdoria (2-0) ce dimanche, pendant que l’AC Milan s’est sabordé contre l’AS Rome (2-2).

Auteur de l’ouverture du score à la 19e minute, Victor Osimhen a inscrit son 10e but de la saison en championnat.

Auteur de l’ouverture du score à la 19e minute, Victor Osimhen a inscrit son 10e but de la saison en championnat.

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Naples, leader de Serie A, s’est immédiatement relancé après sa première défaite de la saison, en s’imposant dimanche à Gênes contre une Sampdoria réduite à dix à la 39e minute (2-0), dont les supporters ont salué la mémoire des ex-gloires locales Gianluca Vialli et Sinisa Mihajlovic. Les Napolitains sont assurés du titre honorifique de champion d'hiver, à la faveur du nul en soirée de l'AC Milan contre l'AS Rome (2-2). À deux journées de la mi-saison, ils comptent 7 points d'avance sur la Juventus Turin (2e), leur prochain adversaire vendredi, et autant sur les Rossoneri. 

Sur le terrain de la «Samp’», Naples a manqué un penalty d’entrée par Matteo Politano (6e), mais Victor Osimhen a débloqué la situation sur un service de Mario Rui (19e), confortant sa position en tête du classement des buteurs avec son dixième but. Le Nigérian a encore été décisif juste avant la pause en provoquant une vilaine faute du défenseur Tomás Rincón, directement exclu (39e).

Kvicha Kvaratskhelia, moins saignant qu’à l’automne, a gâché deux balles de 2-0 (21e, 45e+2), et c’est Eljif Elmas qui a mis Naples à l’abri sur un nouveau penalty, obtenu après une main de Ronaldo Vieira (82e).

«C’est une victoire méritée. Contre l’Inter, on n’avait pas fait un bon match, c’était important de bien commencer», a commenté sur DAZN Osimhen. Le Nigérian ne redoute pas le duel contre une Juve retrouvée, qui reste sur huit victoires sans prendre de but: «Ce sera un grand match, contre une grande équipe. Mais on a une belle équipe, où tous ceux qui entrent peuvent faire la différence.»

À dix, la tâche était trop difficile pour la Samp, relégable (18e), qui aurait aimé prolonger par une victoire l’hommage rendu avant la rencontre à Gianluca Vialli et Sinisa Mihajlovic. L’émotion était palpable pendant l’échauffement, que les Génois ont effectué avec maillot floqué du nom et du No 9 de Vialli, emporté en fin de semaine par un cancer du pancréas à 58 ans.

Les joueurs et les tifosis ont longuement applaudi avant le coup d’envoi la mémoire de la légende du club, membre de l’équipe sacrée championne d’Italie en 1991. Mais ce match a aussi été l’occasion de saluer la mémoire de l’ex-international serbe Sinisa Mihajlovic, disparu en décembre à 53 ans après une leucémie. Mihajlovic a aussi porté la tunique du club au milieu des années 1990 puis l’a entraîné dans les années 2000.

L’AC Milan lâche deux points

Davide Calabria et ses partenaires ont laissé filer une victoire qui leur tendait les bras.

Davide Calabria et ses partenaires ont laissé filer une victoire qui leur tendait les bras.

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Le champion en titre peut s’en vouloir terriblement. Alors qu'ils menaient encore 2-0 à quatre minutes de la fin du temps réglementaire contre l’AS Rome, les Rossoneri ont été rejoints dans les derniers instants de la partie. 

Le défenseur français Pierre Kalulu a ouvert la marque de la tête sur corner (30e), pour concrétiser la large domination milanaise dans une rencontre au rythme élevé mais aux occasions rares, sur la pelouse détrempée de San Siro. Mais les coups de pied arrêtés sont bel et bien une spécialité romaine, comme l'ont rappelé en toute fin de match les Giallorossi. Alors que Milan avait fait le break grâce à Tommaso Pobega (77e) et tenait en main un précieux succès, Roger Ibanez, également de la tête sur corner (87e), puis Tammy Abraham, à la réception d'un coup franc (90+3e), ont assommé San Siro. 

Cette fin de match folle fait donc les affaires de Naples mais aussi de la Juve, victorieuse de l'Udinese (1-0) samedi, qui s’empare de la 2e place à la différence de buts. 

La Roma reste 6e, à égalité de points avec la Lazio (5e), à trois longueur de la 4e place (qualificative pour la Ligue des champions) occupée par l'Inter Milan.

La Lazio gâche encore

Les joueurs d’Empoli exultent après le but de Razvan Marin, synonyme d’égalisation, dans le temps additionnel.

Les joueurs d’Empoli exultent après le but de Razvan Marin, synonyme d’égalisation, dans le temps additionnel.

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En revanche la Lazio Rome n’avance plus, incapable de battre Empoli au Stadio Olimpico (2-2) après avoir pourtant mené 2-0. L’équipe de Maurizio Sarri (5e) reste sur trois matches sans victoire (deux défaites, un nul) et manque l’occasion de se rapprocher de la 4e place, qualificative pour la Ligue des champions, occupée par l’Inter Milan. Les Nerazzurri ont également été accrochés, samedi à Monza (2-2), lors de cette 17e journée de Serie A.

L’absence de ses ultras, en raison de la fermeture du virage Nord imposée par les autorités sportives après les cris racistes de supporters laziali contre les joueurs de Lecce Samuel Umtiti et Lameck Banda, n’avait pas empêché la Lazio de bien démarrer. Elle a rapidement pris les devants grâce à une tête de Felipe Anderson déviée par Francesco Caputo (2e), la recrue hivernale d’Empoli, puis a fait le break à la reprise grâce à Mattia Zaccagni (54e).

Mais le match lui a échappé dans la dernière demi-heure. La Lazio a d’abord trouvé le poteau sur une frappe lointaine de Sergej Milinkovic-Savic (63e) avant de craquer dans les dix dernières minutes. Caputo a réduit le score en contre (83e) puis le Roumain Razvan Marin a douché l’Olimpico dans le temps additionnel (90+4e).

Dans l’après-midi, le Torino de Ricardo Rodriguez (remplaçant au coup d’envoi et entré à la 72e minute) a concédé un troisième nul consécutif, face à la Salernitana (1-1).

(AFP)

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