Télévision«Koh-Lanta», le récap: le Fribourgeois Colin se frite avec un coéquipier
Lors du 4e épisode du jeu de TF1 mardi 15 mars, «Colinta» n’a pas risqué l’élimination mais il ne s’est pas fait un ami.
- par
- Laurent Flückiger
Ils sont encore 19 survivants dans le nouvel épisode de «Koh-Lanta», mardi 15 mars. Dans seulement deux équipes, les rouges et les jaunes. C’est chez ces derniers que se trouve le Fribourgeois Colin, qui hérite du totem maudit avec ses camarades lors du 10e jour. Peur, stratégie, anticipation, ça discute. Un peu dans le vide, car qui sait ce qui va leur arriver – à part ce bonnard de Denis Brogniart?
Les jaunes arrivent au pas de course sur la plage. Au ralenti pour l’effet cinéma mais c’est bien au en mode footing qu’ils se présentent pour la première épreuve. À la clé, des fauteuils en bois flotté (introuvables chez votre magasin de meubles, ne cherchez pas). Et aussi des outils, soit une scie et des clous rouillés, pour construire une table, des bancs «pour vraiment que vous soyez comme à la maison», assure Denis Brogniart, qui doit avoir un appart dans le VIIe arrondissement en mode spartiate. Ce n’est pas tout: pour la crémaillère, le présentateur promet deux litres de smoothies, avec de la mangue et de la banane. Trop bon!
Dans l’épreuve, il y a deux portiques, des cordes, deux candidates suspendues de chaque côté qui ne doivent pas toucher l’eau – à ce qu’on a compris. À un moment donné, «Colinta» lâche la corde fait un petit tour dans l’eau, revient et se fait engueuler par Ambre pour ne pas être revenu au bon emplacement. L’épreuve se complique, on fait partir des candidats, les muscles se tétanisent. Plouf! Une rouge tombe à l’eau, et c’est la victoire pour les jaunes! Ils vont pouvoir se construire un palace. Et boire des smoothies, bien sûr. Du côté des rouges, c’est le bannissement de deux aventuriers sur un petit îlot pour une nuit en punition. Les jaunes désignent Maxime et Jean-Philippe «pour affaiblir les plus forts».
«Il est un peu cassant»
Sur le camp, les jaunes se réjouissent du mobilier. «Oh, y a des assiettes, y a de la corde», jubile Colin qui annonce: «Bienvenue dans notre île cinq étoiles», en se posant sur un fauteuil en bois flottant. «Et en plus y a un hamac, que demande le peuple?» ajoute le Fribourgeois, fan de sa crémaillère. Mais la joie retombe. Il y a un malaise entre Colin et Yannick, son coéquipier.
«Il est un peu cassant, spécialement avec moi, se plaint le Suisse à propos du basketteur, en versant le nectar dans des verres. Je ne sais pas ce que c’est, si c’est un complexe du mâle alpha. Mais je ne le trouve pas sympathique avec moi. Il me reprend à chaque fois, je trouve son comportement plutôt négatif.» Le schmolitz attendra. «Je pense que vous avez une perception de la lutte complètement différente, lui dit Olga en aparté. Toi t’es un électron libre.» «Je n’aime pas du tout cette rivalité inutile», se défend Colin, qui peut compter sur le soutien de sa partenaire. C’est en tout cas ce qu’elle assure à la caméra.
Première victoire des rouges
Mais l’ambiance est cassée. Et ça continue le lendemain avec la perte du feu et des baskets d’Olga, offertes par son mari. Pas le temps de pleurer trop longtemps, une bouteille à la mer transmet le message de convocation à l’épreuve d’immunité. Troisième défaite d’affilée pour les rouges? Sous la pluie – encore – la nouvelle épreuve voit huit aventuriers dans chaque tribu aveuglés et un guide pour construire deux colonnes en récupérant seize pièces en relais. Si Colin est une fusée dans la course, Alexandra se plante dans le montage. Leurs adversaires, pourtant longtemps en retard, remportent leur première victoire. C’est le conseil qui attend les jaunes. Aïe, aïe, aïe, ça va palabrer sec avant de retrouver Denis Brogniart le soir!
Tirage au sort
Alexandra, qui n’a pas réussi l’épreuve, est le bouc émissaire. «Elle est imbue d’elle-même, elle représente pile le genre de caractère que je ne supporte pas», dit Benjamin, qui est à son tour visé, notamment par Colin. Mais n’oublions pas que Yannick a deux bracelets maudits (donc deux votes contre lui) et «Colinta» lui reproche son «inactivité sur le camp». Il ne veut pas un gourou et des petits suiveurs – «ce que je ne serai jamais», précise le Fribourgeois.
Au conseil, un des dix jaunes doit partir. On ne connaît pas le nom qu’a choisi Colin, qui, précisons-le, n’a eu aucun vote contre lui. Benjamin et Stéphanie ont chacun et chacune été désignés quatre fois. Il faut revoter. Cela n’amène rien: il y a cinq contre cinq. Il y a donc tirage au sort. Celui ou celle qui tire la boule noire est éliminé(e). Pas de chance, Benjamin!