TennisRoland-Garros veut éviter une nouvelle «affaire Djokovic»
Le Grand Chelem parisien cherche à (se) rassurer après les événements du Serbe en Australie. Il aimerait pouvoir accueillir les joueurs non vaccinés.
Roland-Garros (22 mai-5 juin) travaille sur l’accueil «des sportifs étrangers non vaccinés», a insisté dimanche le président de la Fédération française de tennis (FFT), Gilles Moretton, après l’expulsion de Novak Djokovic d’Australie où il n’a pas été autorisé à jouer le premier Majeur de la saison.
«Nos équipes travaillent en collaboration avec les autorités publiques, qui préciseront les règles relatives à l’accueil des sportifs étrangers non vaccinés pour notre tournoi en temps utile», a déclaré Moretton. La ministre française des Sports, Roxana Maracineanu, a évoqué le 7 janvier la mise en place «d’une bulle sanitaire» permettant aux joueurs non vaccinés (3% du Top 100 masculin, selon l’ATP) de jouer le tournoi du Grand Chelem sur terre battue.
«Novak est un immense champion»
Djokovic, tenant du titre à Melbourne et à Paris, a été expulsé d’Australie dimanche après-midi, après que la Cour fédérale australienne avait rejeté son recours contre l’annulation de son visa au motif que le N.1 mondial, non vacciné, représentait un «risque sanitaire». L’Open d’Australie et la Fédération australienne (TA) qui l’organise perdent ainsi l’une de leurs principales attractions puisque le Serbe, qui détient le record de victoires à Melbourne (9), devait tenter d’y décrocher un 21e Majeur record.
C’est donc au printemps à Paris qu’il devrait tenter de le faire. «Novak est un immense champion et nous imaginons sa déception de ne pouvoir défendre son titre à l’Open d’Australie. Nos pensées vont aussi aux organisateurs du tournoi», a souligné Moretton.