Bangladesh: Cinq morts dans l’incendie d’un train

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BangladeshCinq morts dans l’incendie d’un train

Au moins quatre voitures du Benapole Express, reliant la ville de Jessore à Dacca, ont pris feu ce vendredi. La police dit suspecter un acte de sabotage.

Selon des témoins, le train a pris feu à Gopibagh, un ancien quartier de Dacca situé non loin de la principale gare de la capitale, terminus de la ligne.

Selon des témoins, le train a pris feu à Gopibagh, un ancien quartier de Dacca situé non loin de la principale gare de la capitale, terminus de la ligne.

AFP

Cinq personnes ont trouvé la mort vendredi dans un train qui a pris feu au Bangladesh, a annoncé la police, dont le chef a dit soupçonner un acte de sabotage avant les élections législatives de dimanche prochain boycottées par l’opposition.

Au moins quatre voitures du Benapole Express, reliant la ville de Jessore (ouest) à Dacca, ont pris feu, a déclaré un responsable des pompiers, Rakjibul Hasan. «Nous avons retrouvé cinq corps», a déclaré à la presse un responsable de la police, le commandant Khandaker Al Moin.

Un parti d’opposition accusé dans un précédent incendie

Selon des témoins, le train a pris feu à Gopibagh, un ancien quartier de Dacca situé non loin de la principale gare de la capitale, terminus de la ligne. Un sauveteur a déclaré à la chaîne privée Somoy TV que des centaines de personnes se sont précipitées pour sortir les passagers du train en proie aux flammes. «Nous en avons secouru beaucoup. Mais le feu s’est répandu rapidement», a-t-il raconté. Selon Somoy TV, des passagers indiens se trouvaient à bord du train.

En décembre, la police et le gouvernement avaient mis en cause la principale formation de l’opposition, le Parti nationaliste du Bangladesh (BNP), dans un précédent incendie à bord d’un train qui avait fait quatre morts. Le BNP avait nié toute implication, affirmant faire l’objet d’accusations injustifiées pour fournir au gouvernement des prétextes pour mener une campagne de répression contre l’opposition.

Le BNP et des dizaines d’autres partis de l’opposition boycottent les élections législatives qui doivent avoir lieu dimanche, affirmant qu’il s’agit d’une mascarade. Des milliers de militants de l’opposition ont été arrêtés l’an dernier après des manifestations organisées pour demander la démission de la Première ministre Sheikh Hasina qui brigue un cinquième mandat.

(AFP)

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